Une « hausse généralisée » des productions en 2010 est perceptible, en comparaison à la moyenne des 5 dernières années (+41%), a expliqué le ministre, annonçant également le lancement « imminent » d’un programme de culture maraîchère accompagné d’un processus de modernisation de l’agriculture. Il n’a cependant donné aucun détail sur les stratégies mises en œuvre par son gouvernement pour ce nouveau programme.
Victime d’une grave pénurie alimentaire qui a affecté en 2009 plus de 7,5 millions de personnes (la moitié des 15 millions de Nigériens) et décimé une bonne partie de son cheptel, le Niger enregistre une campagne agricole 2010 également marquée par des « productions records » pour les cultures de rente dont le niébé (variété de haricot) et l’arachide, notamment.
Selon le bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) au Niger, cette dernière catégorie est en progression de 42% par rapport à la moyenne des 5 dernières années, devenant encore plus importante pour le niébé avec 1.972.826 tonnes en 2010, contre 787.472 tonnes en 2009.
Par ailleurs, selon le gouvernement, en 2010 « la production des fourrages en zone pastorale représente 2,5 fois celle de l’année dernière », ce qui annonce des perspectives « assez reluisantes aussi bien pour l’homme que pour les animaux ».
Pays désertique et riche en uranium, le Niger a un cheptel estimé à 36 millions de têtes, toutes espèces confondues, pour une valeur de plus de 2.000 milliards F CFA. Ce qui dote ce vaste espace sahélien de 1.267.000 km2, du plus grand cheptel d’Afrique de l’Ouest.
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