Les biens du président nigérien, Mahamadou Issoufou ont été estimés à plus d’un milliard 144 Millions de FCFA, selon un procès-verbal d’une audience de la Cour constitutionnelle du Niger.
Ces biens concernent tout le patrimoine du président nigérien, à savoir les biens mobiliers et immobiliers, les fonds placés en banque, le cheptel d’animaux à son actif et les véhicules privés.
Selon la constitution nigérienne, le président de la République est tenu de déclarer ses biens avec obligation de mise à jour chaque année à l’endroit de la Cour constitutionnelle.
Mauritanie : le référendum sur la Constitution prévu le 15 juillet prochain
La date du référendum sur la réforme de la constitution en Mauritanie a été fixée au 15 juillet 2017, annonce un communiqué de la présidence de ce pays.
« Le vote sera organisé sur la base de la liste électorale ayant servi aux élections présidentielles de 2014, révisée pour des besoins du référendum 2017 dans le cadre d’un recensement administrative à vocation électorale complémentaire », indique la même source.
Ce référendum a été décidé suite au rejet par le sénat mauritanien des amendements sur la suppression du sénat et son remplacement par les conseils régionaux ainsi que la modification du drapeau et de l’hymne mauritaniens.
Sénégal : l’autosuffisance en riz pourrait diminuer de 5% la balance commerciale
Une autosuffisance en riz permettrait de réduire de 5 % le déficit de la balance commerciale du Sénégal, selon un conseiller technique au ministère sénégalais du Commerce.
M. Babacar Diagne, qui présidait un atelier sur l’évaluation de la commercialisation du riz local, a expliqué qu’une production record signifie une participation à la baisse du déficit de la balance commerciale du pays.
«La réalisation de l’autosuffisance en riz signifie 200 milliards de FCFA +réservés+, un déficit de 5 % de la balance commerciale résorbé pour le Sénégal et un gain de croissance de deux points» a-t-il souligné.
Mali : l’état d’urgence rétabli pour dix jours
L’état d’urgence en vigueur au Mali, avec de rares interruptions depuis près de 17 mois, a été rétabli pour dix jours à compter de la nuit du 19 au 20 avril 2017, a annoncé le gouvernement.
« La situation sécuritaire au Mali et dans la sous-région reste caractérisée par la persistance de la menace terroriste ainsi que des risques d’atteinte grave à la sécurité des personnes et de leurs biens», explique le gouvernement dans un communiqué.
Cette mesure d’exception a été instaurée à plusieurs reprises dans le pays depuis l’attaque jihadiste contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako le 20 novembre 2015.
Burkina : 154 migrants rapatriés de Libye
Quelque 154 migrants ont été rapatriés de la Libye vers leur pays, le Burkina. Il s’agit d’un groupe de rapatriés « volontaires », composé de 147 hommes et de 47 femmes, selon le journal Le Monde qui rapporte la nouvelle.
Ce rapatriement intervient à un moment ou des témoignages relayés par les médias font état de migrants « vendus comme esclaves » en Libye.
Les groupe de rapatriés burkinabè est constitué de « migrants, majoritairement des jeunes originaires de la région de Centre-Est, (…) partis pour des raisons essentiellement économiques », a expliqué le chef du bureau de l’Organisation internationale sur la Migration (OIM) au Burkina Faso, Abdel Rahmane Diop, cité par la même source.
Burkina Faso : une production de 45 tonnes d’or attendues en 2017
Le Burkina Faso table sur une production de totale d’or de 45 tonnes pour l’année 2017, rapporte l’Agence de presse africaine.
Le Burkina est considéré comme le quatrième producteur d’or africain derrière l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali.
Le secteur minier burkinabè a connu un grand boom ces dernières années avec plus de
916 milliards de FCFA de contribution directe au budget de l’Etat entre 2008 et 2015 et près de 600 autorisations et titres miniers actifs à la fin de l’année 2016.
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