« Ce qui va nous frapper, c’est la crise économique issue de la crise financière », a ainsi soutenu Marc Ibrahim Traoré, économiste et conseiller en stratégie lors d’un débat organisé en marge des festivités marquant les 20 ans du quotidien malien Les Echos, portant sur les « incidences de la crise financière internationale sur le Mali ».
Lors de la crise de 1929, les économies « n’étaient pas aussi intégrées » qu’elles le sont aujourd’hui, a défendu cet expert malien selon qui, c’est en réalité la première fois que les Etats font face à une crise d’une telle ampleur au niveau mondial.
Reconnaissant que l’économie malienne avait des « problèmes structurels bien avant la crise », il affirme toutefois que l’idée défendue par certains et selon laquelle le Mali (comme nombre de pays africains) pourrait être épargné par la bourrasque financière qui a fini de déstabiliser les économies des grandes puissances n’est « pas totalement fausse ».
Depuis l’éclatement de la crise dans les pays du Nord, les experts sont partagés entre ceux qui affirment que l’Afrique ne peut en aucune façon y échapper et d’autres qui estiment que le continent pourrait s’en sortir indemne en raison de sa « déconnexion » des grands marchés financiers et de la marginalisation de l’Afrique dans l’économie mondiale.
« La crise pourrait être vue comme une opportunité, mais encore faudrait-il savoir saisir cette opportunité », a soutenu Marc Ibrahim Traoré devant un public composé d’experts de décideurs politiques et de journalistes dont un envoyé spécial d’Ouestafnews.
Dans le même ordre d’idées, Jacques Togo, autre expert invité au débat, souligne que la crise financière internationale, devrait offrir « l’occasion de repenser le système économique, (les) façons de faire (et de) penser aux sources de financement ».
Le Mali dépend en grande partie de l’aide publique au développement et de l’apport de ses émigrés, établis à l’étranger, ont rappelé l’ensemble des participants au débat.
Selon un article du quotidien pro-gouvernemental malien, L’Essor, daté du 30 octobre 2008, l’apport des émigrés maliens à l’économie de leur pays est estimé à environ 140 milliards FCFA par an, pour un pays dont le budget en 2009 était arrêté à 981,5 milliards FCFA.
Pour nombre d’experts maliens, une grande partie de ces émigrés étant établis dans les pays du Nord soumis à la crise, verront leur envoi d’argent vers le Mali diminuer.
En juin dernier, réunis autour d’une « table ronde des bailleurs de fonds du Mali », plusieurs Etats et organisations financières internationales s’étaient engagés à débourser 2634 milliards de FCFA pour contribuer à la réalisation d’un programme économique pour la période 2008-2011.
Avec la crise financière, des inquiétudes sont apparues quant à la tenue de ses promesses par des Etats eux-mêmes sérieusement affectés.
Selon des chiffres de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques), le Mali – après avoir connu un taux de croissance de 6,1 % en 2005 et de 5,3 % en 2006 – a connu un ralentissement de sa croissance en 2007 (4,2%) et pour 2008 et 2009, ce dernier chiffre ne devrait que très légèrement être revu à la hausse en s’affichant aux alentours de 4,8 %.
Lors de la crise de 1929, les économies « n’étaient pas aussi intégrées » qu’elles le sont aujourd’hui, a défendu cet expert malien selon qui, c’est en réalité la première fois que les Etats font face à une crise d’une telle ampleur au niveau mondial.
Reconnaissant que l’économie malienne avait des « problèmes structurels bien avant la crise », il affirme toutefois que l’idée défendue par certains et selon laquelle le Mali (comme nombre de pays africains) pourrait être épargné par la bourrasque financière qui a fini de déstabiliser les économies des grandes puissances n’est « pas totalement fausse ».
Depuis l’éclatement de la crise dans les pays du Nord, les experts sont partagés entre ceux qui affirment que l’Afrique ne peut en aucune façon y échapper et d’autres qui estiment que le continent pourrait s’en sortir indemne en raison de sa « déconnexion » des grands marchés financiers et de la marginalisation de l’Afrique dans l’économie mondiale.
« La crise pourrait être vue comme une opportunité, mais encore faudrait-il savoir saisir cette opportunité », a soutenu Marc Ibrahim Traoré devant un public composé d’experts de décideurs politiques et de journalistes dont un envoyé spécial d’Ouestafnews.
Dans le même ordre d’idées, Jacques Togo, autre expert invité au débat, souligne que la crise financière internationale, devrait offrir « l’occasion de repenser le système économique, (les) façons de faire (et de) penser aux sources de financement ».
Le Mali dépend en grande partie de l’aide publique au développement et de l’apport de ses émigrés, établis à l’étranger, ont rappelé l’ensemble des participants au débat.
Selon un article du quotidien pro-gouvernemental malien, L’Essor, daté du 30 octobre 2008, l’apport des émigrés maliens à l’économie de leur pays est estimé à environ 140 milliards FCFA par an, pour un pays dont le budget en 2009 était arrêté à 981,5 milliards FCFA.
Pour nombre d’experts maliens, une grande partie de ces émigrés étant établis dans les pays du Nord soumis à la crise, verront leur envoi d’argent vers le Mali diminuer.
En juin dernier, réunis autour d’une « table ronde des bailleurs de fonds du Mali », plusieurs Etats et organisations financières internationales s’étaient engagés à débourser 2634 milliards de FCFA pour contribuer à la réalisation d’un programme économique pour la période 2008-2011.
Avec la crise financière, des inquiétudes sont apparues quant à la tenue de ses promesses par des Etats eux-mêmes sérieusement affectés.
Selon des chiffres de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques), le Mali – après avoir connu un taux de croissance de 6,1 % en 2005 et de 5,3 % en 2006 – a connu un ralentissement de sa croissance en 2007 (4,2%) et pour 2008 et 2009, ce dernier chiffre ne devrait que très légèrement être revu à la hausse en s’affichant aux alentours de 4,8 %.
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