Le président nigérian Muhammadu Buhari a indiqué qu’il subsistait toujours des « zones grises » à éclaircir, notamment la vice-présidence, avant la levée des sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre le Mali.
Les dirigeants de la Cedeao « devraient encore discuter des zones grises qui demeurent dans la situation politique au Mali » avant de lever leurs sanctions, souligne le président nigérian, cité par l’AFP. Et Buhari d’indiquer dans un communiqué, relayé par la même source, que selon l’envoyé spécial de la Cedeao au Mali Goodluck Jonathan, « les dirigeants militaires doivent encore satisfaire à la demande de la Cedeao d’un vice-président civil et préciser son rôle au sein du gouvernement ».
Assimi Goïta, le chef de la junte militaire qui a pris le pouvoir le 18 août dernier, en renversant le président Ibrahima Boubacar Keïta (IBK), occupe actuellement le poste de vice-président. Celui du président et Premier ministre de la transition sont respectivement occupés par Bah N’daw, ancien militaire à la retraite et Moctar Ouane, ancien ministre des Affaires étrangères sous Amadou Toumani Touré.
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