« Une délégation est en train d’effectuer une tournée en Afrique de l’ouest et dans d’autres pays du monde pour informer les réfugiés qui y résident », a précisé le ministre cité par les mêmes sources.
Entre 1989 et 2003, la guerre civile au Liberia a fait près entre 150.000 morts et poussé 800.000 Libériens à se réfugier hors de leur pays, selon l’encyclopédie en ligne Wikipedia. Elle a pris fin avec la signature de l’Accord de paix global et la destitution du président Charles Taylor.
« La majorité des réfugiés libériens sont rentrés dans leur pays d’origine, quelque 63.000 d’entre eux sont toujours exilés, principalement en Côte d’Ivoire », déclarait début février 2012, devant la presse Adrian Edwards, porte-parole du HCR à Genève.
Durant cette rencontre l’organe Onusien avait fait savoir qu’en plus du Liberia, il sera aussi mis fin au statut de réfugiés pour les Rwandais et les Angolais, après une accélération des « retours volontaires ».
Pour ce qui est des Libériens, ceux d’entre eux qui le souhaitent peuvent rester vivre et travailler dans les pays ouest-africains en vertu des conventions qui existent entre les pays membres de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (Cedeao, 15 pays), a rappelé le HCR.
Aujourd’hui le Liberia est en pleine reconstruction économique après le désastre de la guerre civile, avec un retour remarqué des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers, notamment ceux évoluant dans le domaine des industries extractives. D’ailleurs une quantité importante de pétrole off-shore a récemment découverte par African Petroleum Corps, une entreprise disposant d’une licence d’exploration dans le pays.
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