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Libreville refuse de confirmer la mort de Bongo annoncée par les médias français, communiqué attendu

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Un communiqué du premier ministre gabonais Jean Eyeghé Ndong était attendu dans la matinée qui devrait confirmer le décès ou au moins donner une version officielle, selon les médias étrangers accrédités en Espagne qui citent une source hospitalière à Barcelone où se trouve encore le chef de l’Etat gabonais.
La même attitude, faite de silence, de dénégations et de refus de communiquer avec exactitude avait été observée par Libreville lors de l’hospitalisation du vieux chef d’Etat, en niant que l’état de santé de M. Bongo, 73 ans, était dans un état « grave ».
Cette attitude avait donné lieu à toutes sortes de supputations à Libreville. Les capitales et les diplomates africains n’étaient pas mieux informés.
Interrogée par Ouestafnews, une source bien introduite au palais présidentiel gabonais s’était contentée d’affirmer que la classe dirigeante du pays "était en route pour Barcelone", tout en se désolant du silence observé par la famille présidentielle et par le gouvernement gabonais.
Le 7 juin au soir, alors que toutes les télés françaises commentaient la mort de leur chef d’Etat, les Gabonais étaient incapables d’en faire autant, faisant de la « mort » annoncée de Bongo une autre illustration de la « Françafrique », cette nébuleuse qui a fini de symboliser les relations officieuses et sombres entre Paris et certaines capitales africaines, mêlant hommes politiques, médias et argent en dehors des circuits de la diplomatie officielle.
Ce 8 juin au matin, les Gabonais attendaient encore des informations officielles sur celui qui les a dirigés d’une main de fer pendant 41 ans. La nouvelle, bonne ou mauvaise, leur viendra d’Espagne.

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