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Libye : Rawlings au secours de Kadhafi

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« Même si les menaces proférées par le camp Kadhafi au début du soulèvement ont pu justifier l’intervention armée des occidentaux, il a cependant été assez puni et toute acte supplémentaire pourrait aboutir a sa mort ou à celle de sa famille, ce qui serait un précédent regrettable », a déclaré l’ex président ghanéen sur son blog consulté par Ouestafnews.

Le président Rawlings qui a exprimé son regret pour les victimes civiles est d’avis « qu’il est temps d’arrêter la violence et de trouver un moyen résoudre pacifiquement le conflit », avant de rappeler que le « dossier est très avancé dans l’agenda de l’Union africaine et constituera l’ordre du jour de l’Assemblée des chefs d’états prévue du 25 au 26 mai 2011.

« l’Afrique et le monde en développement ont beaucoup a perdre dans cette affaire, n’attendons donc pas que la situation dégénère pour agir », a-t-il poursuivi, alors que l’Afrique est critiquée par son silence sur la crise libyenne.

Dans la foulée du « printemps arabe » qui a eu raison des présidents Ben Ali de Tunisie et Hosni Moubarak d’Egypte après des décennies de pouvoir, le « Guide » libyen au pouvoir depuis 1967 a été à son tour confronté depuis la mi-février 2011 à une rebellion armée, soutenue militairement par une coalition occidentale sous le commandement de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan).

Chantre du panafricanisme, Mouammar Kadhafi, en dépit de ses positions controversées sur plusieurs questions, suscite la sympathie dans certains milieux en Afrique au sud du Sahara plus particulièrement en Afrique de l’Ouest, où il a procédé à beaucoup d’investissements.

Cependant deux pays de la sous région lui ont tourné le dos, la Gambie et plus récemment le Sénégal qui ont décidé de reconnaître le Conseil national de Transition (CNT) créé par les rebelles.

Jerry J. Rawlings est un ancien militaire qui a plusieurs fois dirigé le Ghana dont une première fois de juin à septembre 1979 et une seconde fois de 1981 à 1993. C’est sous son autorité que le pays s’est ouvert au multipartisme avant de devenir un modèle reconnu en Afrique de l’Ouest. Il est reconnu à l’étranger pour avoir posé les jalons de ce progrès démocratique en ayant limité le nombre de mandats à deux et en ayant accepté de céder volontairement le pouvoir après son dernier mandat..


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