« La situation actuelle rend toute médiation sur place (à Madagascar) délicate, le Président de la République invite les deux parties à venir à Dakar pour procéder à des négociations pouvant aboutir sur une paix durable », affirme un communiqué du gouvernement sénégalais transmis à Ouestafnews.
Cet appel du président sénégalais fait suite à une demande du président malgache, selon la présidence sénégalaise qui avait déjà annoncé il y a moins d’une semaine avoir reçu une demande similaire de Rajoelina, le maire « destitué » d’Antanarivo, la capitale malgache.
Aucune date, n’a été annoncée de source officielle quant à la date à laquelle le président sénégalais souhaiterait entamer sa médiation.
Contacté par Ouestafnews une source gouvernementale s’est contentée de promettre de « plus amples informations » pour plus tard.
Madagascar est en proie à une grave crise politique qui oppose depuis la fin de l’année dernière le chef de l’Etat au maire d’Antanarivo. Cette a été à l’origine de scènes de violence dans le pays et a déjà fait plus d’une centaine de morts, alors que l’armée menace de prendre le contrôle de la situation si les deux hommes n’arrivaient pas à s’entendre.
Mi-février, le président Wade avait indiqué une première fois avoir été invité à offrir sa médiation dans ce bras de fer, mais sans préciser quelle partie avait formulé la demande.
Puis le 5 mars, en Conseil des ministres, il avait précisé avoir été approché par le jeune opposant pour aider à résoudre la crise.
Depuis décembre 2008, un sérieux contentieux oppose le président de Ravalomanana au jeune maire de la capitale de son pays, Andry Rajoelina, qui à l’origine protestait contre la fermeture de sa chaine de télévision privée.
Avec l’aggravation de la crise, l’opposant a annoncé la formation d’un « gouvernement » parallèle estimant illégitime celui de Ravalomanana et ce dernier a annoncé sa décision de destituer l’élu local de son poste de maire de la capitale.
Le 26 janvier, la crise à pris une tournure violente marquée par des manifestations de rue. Ont alors suivi des scènes de pillage et de répression policière et plus d’une centaine de personnes ont été tuées dans la capitale ainsi que dans d’autres localités de la grande île.
Cette crise n’est pas sans rappeler celle qui avait permis à Marc Ravalomanana, lui même ancien maire de la capitale, d’accéder au pouvoir en 2001 à la suite d’élections contestées qui avait conduit à un bras de fer l’ayant opposé à l’ancien président Didier Ratsiraka.
A l’époque le chef de l’Etat sénégalais, fraîchement élu de manière démocratique l’année précédente jouissait encore d’une grande aura en Afrique et il avait obtenu le soutien de ses pairs pour conduire la médiation. Il avait ainsi réussi à amener les deux parties à Dakar et conduit une médiation conclue de manière fructueuse.
Cet appel du président sénégalais fait suite à une demande du président malgache, selon la présidence sénégalaise qui avait déjà annoncé il y a moins d’une semaine avoir reçu une demande similaire de Rajoelina, le maire « destitué » d’Antanarivo, la capitale malgache.
Aucune date, n’a été annoncée de source officielle quant à la date à laquelle le président sénégalais souhaiterait entamer sa médiation.
Contacté par Ouestafnews une source gouvernementale s’est contentée de promettre de « plus amples informations » pour plus tard.
Madagascar est en proie à une grave crise politique qui oppose depuis la fin de l’année dernière le chef de l’Etat au maire d’Antanarivo. Cette a été à l’origine de scènes de violence dans le pays et a déjà fait plus d’une centaine de morts, alors que l’armée menace de prendre le contrôle de la situation si les deux hommes n’arrivaient pas à s’entendre.
Mi-février, le président Wade avait indiqué une première fois avoir été invité à offrir sa médiation dans ce bras de fer, mais sans préciser quelle partie avait formulé la demande.
Puis le 5 mars, en Conseil des ministres, il avait précisé avoir été approché par le jeune opposant pour aider à résoudre la crise.
Depuis décembre 2008, un sérieux contentieux oppose le président de Ravalomanana au jeune maire de la capitale de son pays, Andry Rajoelina, qui à l’origine protestait contre la fermeture de sa chaine de télévision privée.
Avec l’aggravation de la crise, l’opposant a annoncé la formation d’un « gouvernement » parallèle estimant illégitime celui de Ravalomanana et ce dernier a annoncé sa décision de destituer l’élu local de son poste de maire de la capitale.
Le 26 janvier, la crise à pris une tournure violente marquée par des manifestations de rue. Ont alors suivi des scènes de pillage et de répression policière et plus d’une centaine de personnes ont été tuées dans la capitale ainsi que dans d’autres localités de la grande île.
Cette crise n’est pas sans rappeler celle qui avait permis à Marc Ravalomanana, lui même ancien maire de la capitale, d’accéder au pouvoir en 2001 à la suite d’élections contestées qui avait conduit à un bras de fer l’ayant opposé à l’ancien président Didier Ratsiraka.
A l’époque le chef de l’Etat sénégalais, fraîchement élu de manière démocratique l’année précédente jouissait encore d’une grande aura en Afrique et il avait obtenu le soutien de ses pairs pour conduire la médiation. Il avait ainsi réussi à amener les deux parties à Dakar et conduit une médiation conclue de manière fructueuse.
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