La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) s’est dite « préoccupée » quant à la tenue, en février 2022, d’élections présidentielle et législatives censées ramener les civils au pouvoir au Mali après deux coups d’état militaire en un an, selon un communiqué final de la mission de médiation de l’organisation.
La mission conduite pendant trois jours au Mali par l’émissaire de la Cédéao, l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan, « reste préoccupée par l’insuffisance d’actions concrètes dans la préparation effective du processus électoral », indique le document. Elle a rappelé l’importance du respect de la date des élections annoncée, « afin de monter la crédibilité du processus de transition ».
Les militaires au pouvoir se sont engagés sous la pression de la communauté internationale et de la Cédéao à rendre le pouvoir aux civils et à organiser des élections nationales en février 2022 à l’issue d’une « transition » fixée à 18 mois.