Le gouvernement malien a dit regretter les décisions prises lors du sommet de la Communauté économique des Etas de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui a imposé des sanctions individuelles aux membres de la transition, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
« Le gouvernement regrette les décisions prises lors de ce sommet, qui ne tiennent pas suffisamment compte des aspirations profondes du peuple malien et des efforts déployés au quotidien par les autorités de la transition », souligne le document.
Les chefs d’Etats de la Cédéao ont décidé d’interdire aux membres des autorités de transition et à leurs familles de voyager, et ont décrété le gel de leurs avoirs financiers. Ils ont également menacé d’infliger des sanctions supplémentaires lors d’une nouvelle réunion le 12 décembre “si la situation persiste”.
Les autorités maliennes s’étaient engagées, sous la pression de la Cedeao, à remettre le pouvoir aux civils après des élections prévues en février 2022. L’organisation sous régionale a indiqué le 07 dimanche avoir reçu notification officielle de la part des autorités maliennes qu’elles étaient dans l’incapacité de respecter le calendrier convenu.
Le gouvernement malien a toutefois « réitéré sa volonté de poursuivre le dialogue avec la Cédéao en vue de permettre la tenue d’élections libres et crédibles dans les meilleurs délais », a fait savoir le ministère des Affaires étrangères.
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