Le déficit budgétaire du Mali a atteint 39,81 % en 2024 et devrait franchir la barre des 40 % avant la fin de l’année, selon le Fonds monétaire international (FMI). Il est imputable aux dépenses de sécurité, aux salaires publics et aux intérêts de la dette, représentant plus de trois quart des recettes fiscales, explique l’institution financière.
Cette situation a été exacerbée par l’isolement international du Mali et le durcissement des conditions de financement dans l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest africaine), limitant le soutien budgétaire extérieur.
A la suite au coup d’Etat d’août 2020 qui avait renversé l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, l’Uemoa et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avaient infligé de lourdes sanctions contre le gouvernement de transition au Mali.
Ces sanctions concernaient, entre autres, la suspension des échanges commerciaux avec les autres pays et le gel de ses avoirs et opérations financières avec les institutions dédiées de la Cedeao. Elles ont été levées depuis le 3 juillet 2022.
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