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Marchés africains : après la Chine, voici l’Inde

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Après la Chine et le Japon, l’Inde a désormais inscrit à son calendrier les grands sommets avec l’Afrique dont la deuxième édition se tient à compter du 24 mai 2011 à Addis-Abeba sous le thème « partenariat renforcée, vision partagée », selon le site officiel de l’Union africaine (U.A) consulté par Ouestafnews.

Ce deuxième sommet Inde-Afrique, qui se tient après celui de New Delhi organisé en Avril 2008, « va permettre de renforcer les liens de coopération dans les domaines de l’économie, de la science, de la recherche et du développement, du développement social et du renforcement de capacité, du tourisme, des infrastructures, de l’énergie et de l’environnement, des medias et de la communication », précise l’U.A sur son site.

A New Delhi, les deux parties avaient établi un cadre fixant les objectifs et les domaines prioritaires de leur coopération qu’ils voulaient exemplaire.

« Nous ne voulons pas travailler comme les Chinois, car nous voulons établir de nouvelles relations économiques avec l’Afrique afin de leur permettre de mieux profiter de leurs ressources grâce à la valeur ajoutée », déclarait en marge de ce premier sommet le ministre indien du commerce d’alors Jairam Ramesh, lors d’une rencontre avec les journalistes africains.

L’Inde reste un concurrent de la Chine qui a massivement étendu ses tentacules en Afrique, profitant du boom de son économie et de sa place dans l’économie mondiale.

La rencontre d’Addis -Abeba verra la présence du chef de l’Etat de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, actuel Président de l’U.A, le Premier ministre indien Manmohan Singh à côté des représentants des Etats membres. Aucun autre chef d’état africain n’a été annoncé contrairement à la première édition où quatorze d’entres eux avaient fait le déplacement en Inde.

« L’Inde vise à faire bondir ses échanges commerciaux avec l’Afrique à 70 milliards de dollars dans les quatre prochaines années, contre 45 milliards de dollars actuellement », selon une dépêche de l’Agence de presse panafricaine (Pana, intergouvernemental) qui précise que « les firmes indiennes font déjà des investissements importants en Afrique, notamment dans le domaine des télécommunications ».

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