Le patron de l’OIF, par ailleurs ancien président du Sénégal, s’exprimait à Dakar où se tient une réunion de parlementaires francophones.
« C’est toujours très choquant de voir des journalistes derrière les barreaux ou tués. Nous avons un combat à mener… », a encore affirmé ’Abdou Diouf demandant aux Etats qui ne l’ont pas fait de suivre ceux qui ont opté pour la dépénalisation des délits de presse.
En même temps le secrétaire général de l’OIF a lancé un appel aux journalistes pour plus de responsabilité dans l’exercice de leur métier.
« Il faut que le journaliste soit responsable, ait une éthique et une déontologie,. Liberté oui, mais une liberté qui s’accompagne de responsabilité ».
Un grand débat oppose défenseurs de la liberté de la presse et les Etats ou d‘autres acteurs sur la dépénalisation des délits de presse en Afrique de l’Ouest.
Début juin 2010, la junte militaire actuellement au pouvoir au Niger a décidé de suivre les quelques rares pays d’Afrique de l’ouest francophone où les délits de presse ne sont plus passibles de peine de prison.
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