Cette étude intitulée « Comment l’Afrique Tweete » examine l’activité sur Twitter, des utilisateurs sur le continent africain. Elle porte sur l’utilisation du réseau social en Afrique, durant le dernier trimestre de 2013.
La capitale du Ghana totalise 78.575 tweets géolocalisés, derrière Johannesbourg (Afrique du Sud), « la ville la plus active en Afrique, avec 344.215 tweets géolocalisés », Ekurhuleni (commune sud africaine dans la province du Gauteng), deuxième avec 264.172, Le Caire (Egypte), troisième avec 227.509 tweets.
Durban (Afrique du Sud) est la quatrième ville africaine la plus présente sur Tweeter, avec 163.019. La ville égyptienne d’Alexandrie arrive en cinquième position avec 159.534 tweets géolocalisés.
Nairobi est la ville la plus active en Afrique de l’Est, mais la sixième au niveau continental, avec 123.078 tweets géolocalisés.
Selon l’étude, l’activité sur Twitter en Afrique au cour du dernier trimestre de 2013 a atteint son plus haut niveau le jour du décès de Nelson Mandela (le 5 décembre).
Le document, dont Ouestafnews a reçu une copie, signale par ailleurs que l’anglais, le français et l’arabe sont les langues les plus utilisées sur Twitter en Afrique. Ces trois langues représentent 75,5% des tweets analysés.
Mais le français ne représente que 5% des tweets. Le zoulou, le swahili, l’afrikaans, le xhosa et le portugais suivent ensuite.
Portland signale que le jour du décès de Nelson Mandela a enregistré le plus grand nombre de tweets géolocalisés en Afrique.
« Le foot est le sujet le plus abordé sur Twitter en Afrique, suscitant beaucoup plus de discussions », y compris lorsqu’il est comparé au « décès de Nelson Mandela », explique l’agence, soulignant que l’équipe de foot la plus souvent mentionnée est celle des Orlando Pirates de Johannesbourg (#BlackisBack, #PrayForOrlandPirates, #OperationFillOrlandoStadium).
Par ailleurs, les hashtags (mot-clés) liés à la politique étaient moins nombreux que ceux sur d’autres sujets.
Allan Kamau, directeur de Portland Nairobi, explique que « l’utilisation de Twitter en Afrique subit une transformation rapide et affecte la façon dont les Africains communiquent entre eux et avec le reste du monde ».
« Notre dernier rapport révèle un réseau beaucoup plus complexe que celui qu’on avait analysé il y a deux ans. Cette sophistication présente des opportunités et des défis pour les entreprises, les organisations et les gouvernements en Afrique », ajoute-t-il.
Mark Flanagan, directeur digital de Portland, constate que « Twitter est devenu une source d’information et un réseau de conversation important pour le continent».