Beaucoup d’entreprises australiennes sont impliquées dans le secteur des industries extractives en Afrique. D’après le site internet du ministère australien des Affaires étrangères, il y a plus de 300 entreprises australiennes disséminées à travers 30 pays du continent africains.
En Afrique de l’ouest, l’effervescence du secteur a poussé l’Australie à nouer récemment des liens diplomatiques avec les pays francophones, matérialisée par l’ouverture d’une première ambassade à Dakar.
Selon le ministre australien, il est aussi prévu à l’Université de Western Australia, l’ouverture d’un centre international de développement des mines pour un montant de 4,9 millions de dollars (2,6 milliards FCFA).
L’objectif de ce centre est « d’aider les pays développés à comprendre, négocier et savoir analyser les questions complexes liées à la finance, au droit et à la protection de l’environnement dans les contrats miniers’’ a-t-il ajouté.
En Afrique, la société civile a toujours dénoncé les contrats signés par les gouvernements africains jugés largement en faveur des multinationales occidentales.
Du 29 au 31 aout 2012, à Perth (Ouest) les officiels et les compagnies australiennes ainsi que les ministres des mines de 17 pays africains dont le Nigeria, le Niger et le Liberia se réuniront pour une conférence annuelle intitulée « Africa Down Under ».
Les ressources minières africaines font de plus en plus l’objet d’une guerre féroce entre les grandes puissances de la planète, qui veulent chacun se l’approprier. Jusque là réservées presque exclusivement aux anciennes puissances coloniales, ces ressources sont aujourd’hui convoitées par des puissances émergentes, comme la Chine, l’Inde ou encore le Brésil.
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