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Mondial 2014 : Côte d’Ivoire, Nigeria, les coaches paient, grande colère au Ghana

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« J’ai besoin de retrouver ma famille et ensuite me tourner vers d’autres challenges », a-t-il déclaré à la presse à l’issue de la défaite de la sélection nigériane.

Ancien défenseur et capitaine de l’équipe nationale du Nigeria dans les années 90, Stephen Keshi est en Afrique subsaharienne, le second entraineur local à remporter une coupe d’Afrique après l’Ivoirien, Yéo Martial qui avait conduit son pays à la victoire en 1992 au Sénégal.

Champions d’Afrique en titre, les Super Eagles ont été éliminés par une très moyenne équipe de France qui a su exploiter, la naïveté défensive de son adversaire. Dans la foulée de la déclaration de Keshi, le capitaine Joseph Yobo, doyen de cette équipe a aussi annoncé la fin de sa carrière internationale.

« Il est temps que je cède la place à la nouvelle génération, véritablement je n’ai rien de nouveau à apporter », a indiqué, Joseph Yobo, dans des propos largement relayés par la presse locale.

Très attendues, dans cette coupe du monde, les sélections ouest africaines ont une nouvelle fois déçu. Ces contre-performances des équipes ouest africaines ont couté à un autre entraîneur son poste, Sabri Lamouchi, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire qui avait rendu le tablier dès la sortie de son équipe au premier tour.

Le Nigeria échoue ainsi pour la 3ème fois en huitième de finale, tandis que la Côte a nouvelle fois déçu son public, pour la troisième fois d’affilée, la génération dite « dorée », amenée par Didier Drogba et Yaya Touré n’est pas parvenue à se hisser hors de la phase de poule.

Les contre-performances des équipes ouest africaines avaient déjà couté à un autre entraîneur son poste, Sabri Lamouchi, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire qui avait rendu le tablier dès la sortie de son équipe au premier tour. Grassement payé, avec un salaire mensuel de 200.000 euros, Sabri Lamouchi, n’a jamais réussi à faire l’unanimité, autour de sa personne.

Il avait remplacé, un local François Zahoui (qui percevait 4500 euros par mois), limogé en 2012, quelques mois, après avoir tout de même conduit l’équipe ivoirienne à la finale de la Coupe d’Afrique, perdue aux pénaltys face à la Zambie.

Une performance loin d’être atteinte par Lamouchi qui en 2013, s’est fait sortir dès les quarts de finale par le Nigéria.

Le Ghana, quart de finaliste en 2010 en Afrique du Sud, n’est pas non plus parvenu cette année à franchir la phase de poule. Des contre-performances très amères au vu du potentiel que possèdent le Ghana et la Côte d’Ivoire.

Cette 20ème édition de la coupe du monde de football, restera très longtemps en travers de la gorge des amateurs du ballon rond, tant les représentants ouest africains avaient largement les moyens de faire carton plein et d’arriver tous en huitième de finale, selon plusieurs observateurs.

Mais une nouvelle fois, déplorent les commentateurs, ces sélections ont été rattrapées par de vieux démons qui hantent le football africain.

A la faillite sportive, ponctuée par d’impardonnables erreurs techniques qui ont facilité la tâche à leurs adversaires, il faut ajouter les problèmes d’organisation et le manque de discipline de certains joueurs, qui se sont permis des incartades, qu’ils n’oseraient jamais faire dans leurs clubs en Europe.

Au sein des sélections ghanéennes et nigérianes l’ambiance a été polluée par une affaire de primes non encore payées qui ont poussés les joueurs à boycotter des séances d’entraînements alors que se profilaient des matchs capitaux.

A cela s’ajoutent l’exclusion « jusqu’à nouvelle ordre » par la fédération ghanéenne de football, des joueurs Sulley Muntari et de Prince Kevin Boateng pour « indiscipline » à la veille d’un match crucial contre le Portugal, finalement perdu sur le score de 2 buts à 1.

Toutefois, au Ghana, la piètre prestation de l’équipe nationale, a occasionné la colère du président John Dramani Mahama qui a non seulement à limogé le ministre des Sports, Elvis Afriyie Ankrah, mais a aussi ordonné l’ouverture d’une enquête sur la participation ghanéenne à cette compétition.

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