Dans le cadre de sa politique d’intégration économique, la région ouest africaine a lancé depuis près d’une décennie l’idée d’une monnaie qui serait commune à l’ensemble des membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO, 15 pays), selon des informations rassemblées par Ouestafnews.
Un des préalables à cette monnaie commune de la CEDEAO, est la création d’une Zone Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO) rassemblerait la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone autour d’une même monnaie qui elle même devra à terme fusionner avec le franc CFA que se partagent déjà huit pays ouest africains.
Mais la finalisation de ce projet est toujours allée de report en report, en dépit de la mise en place de ZMAO et de la création d’un Institut monétaire d’Afrique de l’ouest (IMAO).
”L’absence de volonté politique, le taux élevé d’inflation et le grand déficit budgétaire de la plupart des pays membres constituent une sérieuse menace à la réalisation de l’union monétaire en Afrique de l’ouest”, a expliqué un conseiller de l’IMAO, David Asante cité par le quotidien nigérian The Guardian consulté par Ouestafnews.
M. Asante a souligné qu’une étude réalisée en 2007 montre que le Nigéria et la Gambie remplissaient les critères exigés pour la mise en place de l’union monétaire.
Il a toutefois souligné que le Nigéria pourrait ne pas présenter le même résultat aujourd’hui compte tenu de facteurs externes comme la récente hausse des prix des denrées alimentaires et la baisse des prix du pétrole qui ont des impacts négatifs sur son économie.
La circulation d’une monnaie commune dans la sous région est cruciale pour réaliser l’intégration sous-régionale et réduire les coûts des transactions, selon l’expert.
”Il est dans l’intérêt de ces pays d’avoir une monnaie commune, sinon ils seront davantage marginalisés (…)”, a-t-il rappelé, insistant sur la nécessité d’avoir une bonne gouvernance économique et politique qui promeut la démocratie, la transparence et l’obligation de rendre compte, pour que le projet se réalise.
La mise en place de l’Eco, la monnaie commune ouest africaine qui à terme devrait unir les 15 pays de la CEDEAO, a été annoncée dans un premier temps, pour janvier 2003.
Une évaluation faite en 2002 révélait quelques progrès, mais renseignait que ceux-ci étaient insuffisants pour le lancement de l’Eco.
Depuis, plusieurs dates ont été annoncées mais aucune n’a pu être respectée.
Pourtant, à la suite d’une réunion tenue le 7 novembre 2008 à Banjul, les Etats membre de la ZMAO réaffirmaient encore « leur engagement » à rendre effective cette deuxième monétaire et à y mettre en circulation la monnaie commune en décembre 2009.
Un des préalables à cette monnaie commune de la CEDEAO, est la création d’une Zone Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO) rassemblerait la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone autour d’une même monnaie qui elle même devra à terme fusionner avec le franc CFA que se partagent déjà huit pays ouest africains.
Mais la finalisation de ce projet est toujours allée de report en report, en dépit de la mise en place de ZMAO et de la création d’un Institut monétaire d’Afrique de l’ouest (IMAO).
”L’absence de volonté politique, le taux élevé d’inflation et le grand déficit budgétaire de la plupart des pays membres constituent une sérieuse menace à la réalisation de l’union monétaire en Afrique de l’ouest”, a expliqué un conseiller de l’IMAO, David Asante cité par le quotidien nigérian The Guardian consulté par Ouestafnews.
M. Asante a souligné qu’une étude réalisée en 2007 montre que le Nigéria et la Gambie remplissaient les critères exigés pour la mise en place de l’union monétaire.
Il a toutefois souligné que le Nigéria pourrait ne pas présenter le même résultat aujourd’hui compte tenu de facteurs externes comme la récente hausse des prix des denrées alimentaires et la baisse des prix du pétrole qui ont des impacts négatifs sur son économie.
La circulation d’une monnaie commune dans la sous région est cruciale pour réaliser l’intégration sous-régionale et réduire les coûts des transactions, selon l’expert.
”Il est dans l’intérêt de ces pays d’avoir une monnaie commune, sinon ils seront davantage marginalisés (…)”, a-t-il rappelé, insistant sur la nécessité d’avoir une bonne gouvernance économique et politique qui promeut la démocratie, la transparence et l’obligation de rendre compte, pour que le projet se réalise.
La mise en place de l’Eco, la monnaie commune ouest africaine qui à terme devrait unir les 15 pays de la CEDEAO, a été annoncée dans un premier temps, pour janvier 2003.
Une évaluation faite en 2002 révélait quelques progrès, mais renseignait que ceux-ci étaient insuffisants pour le lancement de l’Eco.
Depuis, plusieurs dates ont été annoncées mais aucune n’a pu être respectée.
Pourtant, à la suite d’une réunion tenue le 7 novembre 2008 à Banjul, les Etats membre de la ZMAO réaffirmaient encore « leur engagement » à rendre effective cette deuxième monétaire et à y mettre en circulation la monnaie commune en décembre 2009.