Cette visite du leader libyen à Conakry, annoncé dans un communiqué officiel selon le site d’information Guinéenews, est la première d’un chef d’Etat dans ce pays depuis la prise du pouvoir par le Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD, junte militaire) en Guinée.
Le CNDD, dirigé par la capitaine Moussa Dadis Camara, est à la tête de la Guinée depuis le 23 décembre. Ce conseil a décidé de prendre les commandes du pays dès le lendemain de la disparition du chef de l’Etat Lansana Conté, décédé le 22 décembre après une longue maladie.
L’arrivée du Colonel Kadhafi, coïncide avec un important « ballet diplomatique » signalé à Conakry, selon Guinéenews qui publie un texte des services de communication du ministère des Affaires étrangères annonçant une liste de visiteurs de haut niveau.
Outre une importante délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) conduite par l’ancien chef d’Etat nigérian Ibrahim Babangida, des visites d’autres personnalités sont enregistrées ou annoncées à Conakry.
Ainsi le ministre français de la coopération Alain Joyandet est attendu dans la capitale Guinéenne ainsi que Saïd Djinitt représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Afrique de l’Ouest étaient tous deux attendus le 3 janvier dans la capitale guinéenne.
Une délégation de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) est aussi attendue en Guinée.
Cette frénésie diplomatique est notée en Guinée alors que la communauté internationale a unanimement « condamné » les putschistes de Conakry. Toutefois la CEDEAO a affirmé vouloir travailler avec le CNDD pour aller vers une transition apaisée.
Seul le chef d’Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, avait accepté de « reconnaître» publiquement la nécessité d’accorder du crédit aux militaires putschistes et de leur donner la chance de tenir leurs promesses de retourner aux casernes une fois la transition terminée.
Selon le desk diplomatique d’Ouestafnews, ce ballet diplomatique et cet intérêt de la « communauté international » à discuter avec les militaires aux commandes du pays se justifient par l’important potentiel minier guinéen considéré comme le plus important en Afrique de l’Ouest.
Jusque là ce potentiel minier a surtout bénéficié aux grandes multinationales occidentales, le peuple guinéen étant généralement resté plongé dans la pauvreté en raison d’une part de la corruption de ses leaders et des agissements des multinationales.
Le capitaine Camara a promis, dès sa prise de pouvoir, de mettre fin à cette situation.
Le CNDD, dirigé par la capitaine Moussa Dadis Camara, est à la tête de la Guinée depuis le 23 décembre. Ce conseil a décidé de prendre les commandes du pays dès le lendemain de la disparition du chef de l’Etat Lansana Conté, décédé le 22 décembre après une longue maladie.
L’arrivée du Colonel Kadhafi, coïncide avec un important « ballet diplomatique » signalé à Conakry, selon Guinéenews qui publie un texte des services de communication du ministère des Affaires étrangères annonçant une liste de visiteurs de haut niveau.
Outre une importante délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) conduite par l’ancien chef d’Etat nigérian Ibrahim Babangida, des visites d’autres personnalités sont enregistrées ou annoncées à Conakry.
Ainsi le ministre français de la coopération Alain Joyandet est attendu dans la capitale Guinéenne ainsi que Saïd Djinitt représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Afrique de l’Ouest étaient tous deux attendus le 3 janvier dans la capitale guinéenne.
Une délégation de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) est aussi attendue en Guinée.
Cette frénésie diplomatique est notée en Guinée alors que la communauté internationale a unanimement « condamné » les putschistes de Conakry. Toutefois la CEDEAO a affirmé vouloir travailler avec le CNDD pour aller vers une transition apaisée.
Seul le chef d’Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, avait accepté de « reconnaître» publiquement la nécessité d’accorder du crédit aux militaires putschistes et de leur donner la chance de tenir leurs promesses de retourner aux casernes une fois la transition terminée.
Selon le desk diplomatique d’Ouestafnews, ce ballet diplomatique et cet intérêt de la « communauté international » à discuter avec les militaires aux commandes du pays se justifient par l’important potentiel minier guinéen considéré comme le plus important en Afrique de l’Ouest.
Jusque là ce potentiel minier a surtout bénéficié aux grandes multinationales occidentales, le peuple guinéen étant généralement resté plongé dans la pauvreté en raison d’une part de la corruption de ses leaders et des agissements des multinationales.
Le capitaine Camara a promis, dès sa prise de pouvoir, de mettre fin à cette situation.