Depuis son discours du 26 juillet 2007 à Dakar, dans lequel il avait tenu des propos jugés « racistes » et « insultants » par les plus grands intellectuels du continent, les visites en Afrique du chef d’Etat français ne sont plus très bien accueillies par l’intelligentsia africaine.
La visite de Sarkozy a été annoncée par le chef d’Etat français lui même dans une lettre de vœux adressée au président nigérien Mamadou Tandja, à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance de ce pays d’Afrique de l’Ouest, selon Télé Sahel, la télévision d’Etat nigérienne.
Le Niger est actuellement le 3ème producteur mondial d’uranium mais le principal bénéficiaire de la ressource reste la France, ancienne puissance coloniale.
Cette visite de M. Sarkozy, intervient après ce qu’un commentateur de Télé Sahel a appelé « la parenthèse Areva », en référence à la brouille entre l’Etat du Niger et la firme française qui en 2007 a été accusée par Niamey de soutenir la rébellion touarègue qui sévit dans le nord du pays.
Ces accusations avaient culminé en juillet 2007 par l’expulsion de Dominique Pin, directeur général d’Areva au Niger.
Outre cette polémique à caractère politico-sécuritaire, Areva est régulièrement attaquée par des ONG aussi bien nigériennes que françaises opposées à ce qu’elles qualifient de « pillage » des ressources minières nigériennes sans aucun respect des normes environnementales et de la vie humaine.
Selon ces ONG, Areva tire plus de 40 % de sa production mondiale d’uranium à partir du sol nigérien.
Lors de la 5ème édition du Forum Social Africain tenu début décembre à Niamey, des acteurs de la société civile nigérienne avaient révélé qu’en près d’une quarantaine d’années d’exploitation, l’uranium nigérien aurait généré environ 2500 milliards FCFA mais que l’Etat nigérien a perçu moins de 300 milliards durant cette même période.
Ces dénonciations et surtout l’arrivée de nouveaux acteurs qui commencent à manifester leur intérêt pour l’uranium nigérien ont permis une renégociation des prix, qui ont ainsi connu une hausse de 50%, mais sans satisfaire ceux qui dénoncent le « déséquilibre » dans les accords qui lient Areva et l’Etat du Niger.
Ces déséquilibres ont permis à Areva de remporter en janvier 2008 « l’oscar de la honte » de « l’entreprise la plus irresponsable de l’année » décernée par l’ONG suisse Public Eye.
Evoquant plutôt un partenariat « gagnant-gagnant », Areva avait rejeté ce « trophée » peu glorieux dans une réponse affichée à l’époque sur son site internet,
La visite de Sarkozy a été annoncée par le chef d’Etat français lui même dans une lettre de vœux adressée au président nigérien Mamadou Tandja, à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance de ce pays d’Afrique de l’Ouest, selon Télé Sahel, la télévision d’Etat nigérienne.
Le Niger est actuellement le 3ème producteur mondial d’uranium mais le principal bénéficiaire de la ressource reste la France, ancienne puissance coloniale.
Cette visite de M. Sarkozy, intervient après ce qu’un commentateur de Télé Sahel a appelé « la parenthèse Areva », en référence à la brouille entre l’Etat du Niger et la firme française qui en 2007 a été accusée par Niamey de soutenir la rébellion touarègue qui sévit dans le nord du pays.
Ces accusations avaient culminé en juillet 2007 par l’expulsion de Dominique Pin, directeur général d’Areva au Niger.
Outre cette polémique à caractère politico-sécuritaire, Areva est régulièrement attaquée par des ONG aussi bien nigériennes que françaises opposées à ce qu’elles qualifient de « pillage » des ressources minières nigériennes sans aucun respect des normes environnementales et de la vie humaine.
Selon ces ONG, Areva tire plus de 40 % de sa production mondiale d’uranium à partir du sol nigérien.
Lors de la 5ème édition du Forum Social Africain tenu début décembre à Niamey, des acteurs de la société civile nigérienne avaient révélé qu’en près d’une quarantaine d’années d’exploitation, l’uranium nigérien aurait généré environ 2500 milliards FCFA mais que l’Etat nigérien a perçu moins de 300 milliards durant cette même période.
Ces dénonciations et surtout l’arrivée de nouveaux acteurs qui commencent à manifester leur intérêt pour l’uranium nigérien ont permis une renégociation des prix, qui ont ainsi connu une hausse de 50%, mais sans satisfaire ceux qui dénoncent le « déséquilibre » dans les accords qui lient Areva et l’Etat du Niger.
Ces déséquilibres ont permis à Areva de remporter en janvier 2008 « l’oscar de la honte » de « l’entreprise la plus irresponsable de l’année » décernée par l’ONG suisse Public Eye.
Evoquant plutôt un partenariat « gagnant-gagnant », Areva avait rejeté ce « trophée » peu glorieux dans une réponse affichée à l’époque sur son site internet,
Vous voulez réagir à cet article ou nous signaler une erreur, envoyez nous un mail à info[@]ouestaf.com