Il vient au pouvoir après une transition militaire consécutive au coup d’Etat contre l’ex-président Mamadou Tandja. Ce dernier, aujourd’hui en état d’arrestation, avait été renversé après avoir procédé à une modification de la constitution pour demeurer au pouvoir après ses deux mandats légaux.
Le processus électoral ayant mené à ce scrutin a été « rondement mené », selon le chef de la délégation des observateurs de l’Union africaine, Khalifa Ababacar Sall, cité par des médiats internationaux et qui aussi qualifié le vote de « calme et transparent ».
Mahamadou Issoufou obtient au total 1.820.639 de voix, contre 1.321.248 de voix, soit 42,05 des suffrages pour son rival Seyni Oumarou, selon la Ceni qui a aussi précisé que le taux de participation à ce second tour est de 48% .
Le président élu prend la tête d’un des pays souvent décrit comme l’un des plus démunis du continent et souvent confronté à de graves problèmes de malnutrition. Pourtant, le Niger, reste un pays potentiellement très riche, avec notamment ses importantes réserves d’uranium. Ces ressources minières sont en grande partie exploitées par des firmes étrangères, et notamment la française Areva, dans le secteur de l’uranium.
Dans son programme de campagne, le nouveau président promet de mettre l’accent sur l’agriculture avec une enveloppe de 900 milliards de FCFA à ce secteur qui occupe plus de 80% de ses compatriotes. Quant aux secteurs de la santé et des infrastructures, le nouveau président prévoit de leur consacrer chacun 600 milliards de FCFA d’investissements.
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