La junte nigérienne dirigée par le général Abdourahamane Tiani a annoncé le 11 septembre la fin d’un accord militaire avec le Bénin, selon un communiqué lu à la télévision nationale.
Les nouvelles autorités issues du coup d’Etat du 26 juillet 2023 accusent le Bénin d’avoir « autorisé (sur son sol) le déploiement de soldats, de mercenaires et d’équipements militaires » en vue d’une « agression voulue par la France » dans le contexte d’une éventuelle intervention de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) au Niger.
La Cédéao, qui dit privilégier la négociation avec le pouvoir militaire, menace toujours de faire intervenir ses forces pour remettre en place le président déchu Mohamed Bazoum en cas d’échec des « négociations » visant à « rétablir l’ordre constitutionnel » dans ce pays du Sahel confronté par ailleurs à des violences présumées djihadistes.
Voulez-vous réagir à cet article ou nous signaler une erreur ? Envoyez-nous un message à info(at)ouestaf.com.