Last Updated on 02/06/2009 by Ouestafnews
Le général nigérian, à la tête d’une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), est « porteur d’un message adressé au Président Mamadou Tandja » par le président Musa Yar’Adua du Nigeria, actuel président en exercice de l’organisation sous régionale, selon un communiqué transmis à Ouestafnews.
La visite du général Nigérian vise à faire revenir le président Tandja sur sa décision d’organiser un référendum constitutionnel qui lui permettrait de rester au pouvoir pour trois ans supplémentaires alors que son deuxième et dernier mandat arrive à terme dans deux mois.
« Au cours de sa mission, le Général Abubakar cherchera à assurer le respect de la légalité constitutionnelle par tous les acteurs politiques conformément aux protocoles de la Cedeao », affirme le texte.
Un des ces protocoles, dit protocole « sur la démocratie et la bonne gouvernance » interdit aux Etats signataires toute modification des règles du jeu électoral dans les six mois qui précèdent une élection.
Toutefois, beaucoup de pays ont ignoré par le passé ces clauses et procédé à des amendements constitutionnels ayant permis à des chefs d’Etats de rester au pouvoir en violation des textes de l’organisation sous-régionale.
La visite du général Abubakar intervient aussi au moment où toute l’Afrique regarde avec inquiétude les développements politiques au Niger, le pays étant divisé en deux après l’annonce faite par le président Tandja de faire réviser la constitution, afin de proroger son mandat qui arrive officiellement à terme à la fin de l’année.
Une coalition de plus de 200 organisations nigériennes composée d’associations, de parti politiques et d’ONG s’opposent à ce projet.
Ce 2 juin 2009, la Rencontre africaine pour la défense de droits (Raddho, ONG basée à Dakar) s’est insurgé contrer le projet d’amendement constitutionnel et a lancé un appel aux organisations régionales africaines et à la communauté internationale pour qu’elles s’opposent à ce que la Raddho a qualifié de « coup d’Etat rampant » au Niger.
Lors d’une récente réunion du Conseil des ministres de la Cedeao qui s’est tenue les 26 et 27 mai 2009, l’organisation sous-régionales avait également « exprimé ses préoccupations » estimant que les derniers développements « pourraient compromettre les importants acquis réalisés dans ce pays en matière de gouvernance démocratique ».
La visite du général Nigérian vise à faire revenir le président Tandja sur sa décision d’organiser un référendum constitutionnel qui lui permettrait de rester au pouvoir pour trois ans supplémentaires alors que son deuxième et dernier mandat arrive à terme dans deux mois.
« Au cours de sa mission, le Général Abubakar cherchera à assurer le respect de la légalité constitutionnelle par tous les acteurs politiques conformément aux protocoles de la Cedeao », affirme le texte.
Un des ces protocoles, dit protocole « sur la démocratie et la bonne gouvernance » interdit aux Etats signataires toute modification des règles du jeu électoral dans les six mois qui précèdent une élection.
Toutefois, beaucoup de pays ont ignoré par le passé ces clauses et procédé à des amendements constitutionnels ayant permis à des chefs d’Etats de rester au pouvoir en violation des textes de l’organisation sous-régionale.
La visite du général Abubakar intervient aussi au moment où toute l’Afrique regarde avec inquiétude les développements politiques au Niger, le pays étant divisé en deux après l’annonce faite par le président Tandja de faire réviser la constitution, afin de proroger son mandat qui arrive officiellement à terme à la fin de l’année.
Une coalition de plus de 200 organisations nigériennes composée d’associations, de parti politiques et d’ONG s’opposent à ce projet.
Ce 2 juin 2009, la Rencontre africaine pour la défense de droits (Raddho, ONG basée à Dakar) s’est insurgé contrer le projet d’amendement constitutionnel et a lancé un appel aux organisations régionales africaines et à la communauté internationale pour qu’elles s’opposent à ce que la Raddho a qualifié de « coup d’Etat rampant » au Niger.
Lors d’une récente réunion du Conseil des ministres de la Cedeao qui s’est tenue les 26 et 27 mai 2009, l’organisation sous-régionales avait également « exprimé ses préoccupations » estimant que les derniers développements « pourraient compromettre les importants acquis réalisés dans ce pays en matière de gouvernance démocratique ».
Vous voulez réagir à cet article ou nous signaler une erreur, envoyez nous un mail à info[@]ouestaf.com