Cette mission qui comprend trois administrateurs du groupe de la Bad, va « s’imprégner et discuter
des défis de développement qu’affronte le pays ainsi que les stratégies ou politiques adoptées », indique un communiqué de l’institution financière panafricaine dont Ouestafnews a obtenu copie.
Le Niger s’est remis sur la voie de la légalité constitutionnelle suite à la tenue du deuxième tour de l’élection présidentielle remporté par l’opposant Mahamadou Issoufou avec 57,95%.
« Le développement rural par la mobilisation des ressources en eau et le développement des infrastructures, y compris les infrastructures sociales », constituent les deux piliers du programme de la Bad dans le pays, selon la même source.
Dans son programme de campagne, le président élu promet de mettre l’accent sur l’agriculture avec une enveloppe de 900 milliards de FCFA à ce secteur qui occupe plus de 80% de ses compatriotes. Il a aussi promis d’injecteur d’importantes ressources aux secteurs de la santé et des infrastructures, qui recevront chacun 600 milliards de FCFA d’investissements.
Le Niger, un des plus grands producteurs d’uranium au monde, est paradoxalement classé dans la catégorie des pays les plus pauvres et il fait souvent face à d’énormes difficultés socio-économiques avec des crise récurrentes dans le domaine de la sécurité alimentaire.
D’après le Programme des nations pour le développement (Pnud) le pays comptait « environ 8 millions de pauvres en 2008 contre 7,8 millions en 2005 » sur une population estimée à un peu plus de 13 millions de personnes.
Selon des informations fournies par la Bad, ses opérations en cours au Niger sont au nombre 13 (dons et prêts confondus) représentant 9 projets, soit 183 millions de dollars U.S (environ 91 milliards FCFA). Ces opérations sont en majorité orientées vers le développement rural (58% des opérations), suivi par le transport (18%), l’eau 12% et le social.
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