L’appel, adressé à l’Union africaine (U.A), à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), à la communauté internationale et à la société civile, demande à celles-ci de prendre « toutes les initiatives appropriées » afin de stopper une procédure « qui risque de créer un arrêt brutal de l’expérience démocratique du Niger », selon un communiqué de la Raddho parvenu à Ouestafnews.
Le président du Niger, Mamadou Tandja, a dissout l’Assemblée nationale de son pays le 26 mai 2009, 24 heures seulement après un avis défavorable de la Cour constitutionnelle qui s’opposait à son projet de référendum visant à prolonger son mandat présidentiel qui doit arriver à terme à la fin de l’année.
Au terme de l’actuelle constitution, le président Mamadou Tandja qui en est à son deuxième et dernier mandat ne peut se représenter ni prolonger ce mandat.
Il ne peut non plus modifier par quelque procédé que ce soit les clauses de la constitution qui réglemente la durée et la limitation du mandat présidentiel.
Dans sa déclaration, la Raddho dont le siège se trouve à Dakar, invite le président Tandja à « revenir sur sa décision, et à trouver les moyens de quitter le pouvoir avec honneur et dignité avec l’aide des Nigériens et des Africains ».
Pour l’organisation panafricaine de défense des droits de l’homme, « ce coup de force constitutionnel est de nature à compromettre tous les acquis démocratiques de même que toute l’architecture institutionnelle et constitutionnelle patiemment élaborée à la suite d’évènements tragiques de l’histoire récente du Niger ».
La Raddho dit craindre que l’attitude du président Tandja va certainement ouvrir « une nouvelle ère d’incertitudes et d’instabilités dans ce pays et en Afrique de l’ouest ».
D’ailleurs pour cette ONG, le projet de Tandja est d’autant plus inquiétant qu’il s’inscrit dans une série de voltes-faces qui « ouvre une période d’incertitudes » dans la sous région, après les coups d’Etat en Mauritanie, en Guinée et l’assassinat d’un chef d’Etat en Guinée Bissau.
Le président du Niger, Mamadou Tandja, a dissout l’Assemblée nationale de son pays le 26 mai 2009, 24 heures seulement après un avis défavorable de la Cour constitutionnelle qui s’opposait à son projet de référendum visant à prolonger son mandat présidentiel qui doit arriver à terme à la fin de l’année.
Au terme de l’actuelle constitution, le président Mamadou Tandja qui en est à son deuxième et dernier mandat ne peut se représenter ni prolonger ce mandat.
Il ne peut non plus modifier par quelque procédé que ce soit les clauses de la constitution qui réglemente la durée et la limitation du mandat présidentiel.
Dans sa déclaration, la Raddho dont le siège se trouve à Dakar, invite le président Tandja à « revenir sur sa décision, et à trouver les moyens de quitter le pouvoir avec honneur et dignité avec l’aide des Nigériens et des Africains ».
Pour l’organisation panafricaine de défense des droits de l’homme, « ce coup de force constitutionnel est de nature à compromettre tous les acquis démocratiques de même que toute l’architecture institutionnelle et constitutionnelle patiemment élaborée à la suite d’évènements tragiques de l’histoire récente du Niger ».
La Raddho dit craindre que l’attitude du président Tandja va certainement ouvrir « une nouvelle ère d’incertitudes et d’instabilités dans ce pays et en Afrique de l’ouest ».
D’ailleurs pour cette ONG, le projet de Tandja est d’autant plus inquiétant qu’il s’inscrit dans une série de voltes-faces qui « ouvre une période d’incertitudes » dans la sous région, après les coups d’Etat en Mauritanie, en Guinée et l’assassinat d’un chef d’Etat en Guinée Bissau.
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