Cet accord « va permettre de raffiner 60.000 barils de brut par jour, de produire cinq millions de litres de pétrole, de diesel, de kérosène et de gaz », a déclaré Olesegun Aganga le ministre nigérian du commerce et de l’investissement cité par le site d’actualité économique Ventures-africa.com
En dépit de la qualité de premier exportateur de brut du continent, le Nigeria est dans l’obligation d’importer du pétrole raffiné, faute d’installations adéquates.
Cette situation paradoxale fait perdre beaucoup d’argent au « géant de l’Afrique de l’ouest », selon les autorités nigérianes qui ont beaucoup utilisé cet argument pour expliquer la nécessité d’arrêter la subvention de l’essence dans le pays afin de consacrer les fonds économisés dans le développement des infrastructures.
« Ceci fait partie du programme que nous allons exécuter, nous devons cesser l’exportation de pétrole raffiné », a ajouté M. Aganga encore cité par la même source. Il a aussi indiqué que les travaux vont démarrer dans une année.
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