« Un des défis actuels est constitué par le chômage qui fait de la croissance économique un non sens », affirme Madame Oteh, au quotidien gouvernemental The nation. Selon la patronne de la Sec, à part le chômage, le déficit constaté en infrastructures renforce davantage la pauvreté dans le pays.
« Pour que la croissance économique soit ressentie par le Nigérian ordinaire, nous devons apporter une solution au manque d’infrastructures et au chômage », a-t-elle notamment soutenu, ajoutant que la somme de 500 milliards de dollars est nécessaire pour régler les problèmes d’infrastructures et la crise de l’électricité qui sévit dans le pays.
Le chômage touche 10 millions de Nigérians, d’après des chiffres fournis en 2009 par le Bureau national des statistiques sur son site web. Ces chiffres, précise le bureau qui précise que ces chiffres ne prennnent pas en compte les étudiants, les parents au foyer, les personnes handicapés…
« Le problème du chômage montre une déconnection avec la croissance économique, des Etats sont plus affectés que d’autres, c’est un problème économique qui risque de se transformer en un problème social », avertissait le ministre des finances Olesegun Aganga à la suite de la publication de l’enquête du Bureau national des statistiques.
Première puissance économique d’Afrique de l’ouest et un des principaux exportateurs de pétrole du continent, le Nigeria, en dépit d’une hausse de 7,8 % de son Produit intérieur brut (Pib) enregistre un taux de pauvreté avoisinant les 70% sur une population chiffrée à 150 millions d’habitants.
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