La semaine dernière l’ex- président avait déposé une plainte accusant les journalistes d’avoir inventé cette correspondance en falsifiant sa signature, ce que les accusés ont nié se disant sûrs de l’authenticité de cette lettre, affirme le CPJ.
Les six journalistes et le chef de la sécurité du Journal sont attendus devant le tribunal, ce vendredi 14 octobre 2011.
« En attendant qu’on fasse la lumière sur cette affaire, retenons que la falsification relève de la procédure civile au Nigeria, il n’ya pas de raison que l’ancien président exerce une telle pression sur la police pour essayer d’intimider et de faire taire les journalistes », a déclaré Mohamed Keita, le coordonnateur pour l’Afrique de la CPJ qui réclame « la libération immédiate des journalistes ».
Au Nigeria, la loi sur le droit d’accès à l’information (Freedom of information Act) a été adopté en mai 2011, après douze années d’attente.
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