Last Updated on 19/03/2014 by Ouestafnews
Toutefois aucune information n’a été fournie de source officielle sur le sujet, par aucun des pays cités.
Au sortir de cette rencontre, des accords d’échanges de renseignements et de surveillance commune des frontières ont été signés par les parties prenantes, qui ont aussi réaffirmé leur attachement aux protocoles existants, liés au processus d’extradition des militants de la secte réfugiés ou infiltrés dans les pays voisins.
Cet accord est scellé à un moment où La violence de Boko Haram, est en train de franchir les frontières nigérianes, et des attaques ont été signalées sur le sol camerounais.
L’insurrection de Boko Haram, est une des principales causes de la conférence nationale ouverte, le 17 mars 2014 au Nigeria.
Cette rencontre nationale qui réunit 500 délégués représentants tous les groupes ethniques et confessions du pays, va pendant trois mois réfléchir sur le devenir du Nigeria, géant économique et démographique de l’Afrique de l’ouest, miné par de récurrents problèmes de corruption, de conflits ethniques et religieux.
« Nous avons l’obligation de refaçonner et remettre notre pays sur de bons rails pour le bénéfice de nos enfants », indiquait le président Goodluck Jonathan, dans son discours d’ouverture de la conférence nationale.
Toutefois, la gestion du dossier, Boko Haram, a valu au président Jonathan, de sévères critiques, beaucoup d’observateurs juge sa stratégie militaire inefficace. L’offensive militaire entamée depuis la mi-mai 2013 n’a pu vaincre Boko Haram, dont la violence a, au contraire, redoublé d’intensité, avec des attaques de plus en plus meurtrières particulièrement pour les civils. L’ONGaméricaine de Human Rights Watch dénombre 700 victimes, rien pour 2014, dans une quarantaine d’attaques attribuées à Boko Haram.
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