"Cela s’annonce houleux", a dit après la publication des résultats un collaborateur d’Ouestafnews présent à Lagos, ancienne capitale du géant de l’Afrique de l’Ouest.
Dès le lendemain du scrutin, les journaux nigérians avaient eux-même annoncé la couleur en affirmant que le Nigeria s’était contenté de se "débrouiller" pour s’en sortir "tant bien que mal", dans un scrutin qualifié pourtant d’historique.
Plus de 60 millions d’électeurs devaient choisir leur président et les députés de leur assemblée nationale.
Aux retards et à la confusion ayant caractérisé le scrutin, s’étaient ajoutées les scènes de violence ayant fait des dizaines de morts. C’était suffisant pour faire le lit de la contestation.
Aux avant-postes de cette fronde menée par l’opposition contre le pouvoir et la Commission nationale électorale indépendante, chargée de l’organisation du vote, figure notamment Atiku Abubakar.
De son poste de vice-président aux côtés du chef de l’Etat sortant Olusegun Obasanjo, Atiku avait fini par se retrouver dans la posture d’opposant lorsqu’il a rendu publiques ses intentions de succéder à son ancien mentor.
Ayant donc contraint le président sortant à se limiter à ses deux mandats comme le prévoit la constitution, Atiku Abubakar était devenu l’homme à abattre pour Obasanjo qui, non seulement lui a préféré Umaru Musa Yar’Adua, mais s’est encore évertué à rendre sa candidature improbable.
Atiku ainsi qu’un autre des candidats de l’opposition, Muhammadu Buhari – un ancien général à la retraite et un ancien chef d’Etat – ont dénoncé le scrutin "le plus mal organisé de l’histoire du Nigeria", appelant à de nouvelles élections.
Leurs revendications semblaient être légitimées par une ONG nigériane, le Transition Monitoring Group (TMG), qui avait déployé des dizaines de milliers d’observateurs dans le pays pour superviser le déroulement du vote.
"Il est impossible de se baser sur les résultats de la moitié du pays pour annoncer des résultats", a déclaré InnocentChukwuma président de cette ONG.
Certains observateurs internationaux étaient allés plus loin en annonçant que l’on était "en deçà" des normes acceptables pour des élections crédibles.(Ouestafnews)
Dès le lendemain du scrutin, les journaux nigérians avaient eux-même annoncé la couleur en affirmant que le Nigeria s’était contenté de se "débrouiller" pour s’en sortir "tant bien que mal", dans un scrutin qualifié pourtant d’historique.
Plus de 60 millions d’électeurs devaient choisir leur président et les députés de leur assemblée nationale.
Aux retards et à la confusion ayant caractérisé le scrutin, s’étaient ajoutées les scènes de violence ayant fait des dizaines de morts. C’était suffisant pour faire le lit de la contestation.
Aux avant-postes de cette fronde menée par l’opposition contre le pouvoir et la Commission nationale électorale indépendante, chargée de l’organisation du vote, figure notamment Atiku Abubakar.
De son poste de vice-président aux côtés du chef de l’Etat sortant Olusegun Obasanjo, Atiku avait fini par se retrouver dans la posture d’opposant lorsqu’il a rendu publiques ses intentions de succéder à son ancien mentor.
Ayant donc contraint le président sortant à se limiter à ses deux mandats comme le prévoit la constitution, Atiku Abubakar était devenu l’homme à abattre pour Obasanjo qui, non seulement lui a préféré Umaru Musa Yar’Adua, mais s’est encore évertué à rendre sa candidature improbable.
Atiku ainsi qu’un autre des candidats de l’opposition, Muhammadu Buhari – un ancien général à la retraite et un ancien chef d’Etat – ont dénoncé le scrutin "le plus mal organisé de l’histoire du Nigeria", appelant à de nouvelles élections.
Leurs revendications semblaient être légitimées par une ONG nigériane, le Transition Monitoring Group (TMG), qui avait déployé des dizaines de milliers d’observateurs dans le pays pour superviser le déroulement du vote.
"Il est impossible de se baser sur les résultats de la moitié du pays pour annoncer des résultats", a déclaré InnocentChukwuma président de cette ONG.
Certains observateurs internationaux étaient allés plus loin en annonçant que l’on était "en deçà" des normes acceptables pour des élections crédibles.(Ouestafnews)
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