
"Après des années d’effort pour nous intégrer, nous devons à présent mettre l’accent sur les relations commerciales bilatérales et nous éloigner des multiples protocoles (d’accord) de la CEDEAO qui ne marchent pas pour le moment", a déclaré Tony Oteng-Gyasi, président de l’Association des Industriels du Ghana (AGI) dont les propos sont rapportés par l’Agence de presse privée AND, basée à Johannesburg.
Le patron des industriels ghanéens, qui s’exprimait lors d’une rencontre à Accra avec des partenaires allemands, a déploré que les échanges commerciaux au sein de l’espace ouest africain ne représentent que 11 %, contre 70 % au sein de l’Union européenne.
Les propos du président de l’AGI ont été rejetés par Shirley Ayorkor Botchwey, vice-ministre ghanéenne des Affaires étrangères, qui a défendu l’organisation sous-régionale, "en dépit des nombreux défis", selon la même source.
La CEDEAO a "marqué beaucoup de points", a dit la ministre citant les réussites de la CEDEAO dans les domaines du maintien de la paix,la promotion du commerce intra-régional, l’organisation de foires sous-régionales et la libre circulation des personnes et des biens.
LA CEDEAO, dont le secrétariat exécutif est dirigé par un Ghanéen, Mohamed Ibn Chambas, s’était déjà sentie bafouée en début de semaine lorsque Pascal Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (parti du président Laurent Gbabgo) a menacé les ressortissants ouest africains en Côte d’Ivoire de représailles. Il avait notamment averti les chefs d’Etats de la sous-région contre toute tentative de dépouiller le président Gbagbo de ses prérogatives présidentielles en vue de dénouer la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis décembre 2002.
Pour une des rares fois, la CEDEAO avait laissé de côté la langue de bois pour condamner sèchement et très clairement les propos de M. Nguessan tout en le mettant devant ses responsabilités.
Il y a quelques semaines, José Maria Neves, premier ministre du Cap Vert, petit archipel au large des côtes sénégalaises, également membre de la CEDEAO, avait annoncé qu’il allait prendre des "mesures restrictives" concernant l’accès sur le territoire capverdien, pour que son pays ne serve plus de "plateforme" aux candidats à l’émigration clandestine vers l’Europe.
La déclaration avait suscité quelques interrogations sur ce que Praia allait alors faire du principe de "libre circulation" des personnes et des biens reconnu par l’organisation communautaire. Le premier ministre s’était contenté de dire que la question était à l’étude.
Le patron des industriels ghanéens, qui s’exprimait lors d’une rencontre à Accra avec des partenaires allemands, a déploré que les échanges commerciaux au sein de l’espace ouest africain ne représentent que 11 %, contre 70 % au sein de l’Union européenne.
Les propos du président de l’AGI ont été rejetés par Shirley Ayorkor Botchwey, vice-ministre ghanéenne des Affaires étrangères, qui a défendu l’organisation sous-régionale, "en dépit des nombreux défis", selon la même source.
La CEDEAO a "marqué beaucoup de points", a dit la ministre citant les réussites de la CEDEAO dans les domaines du maintien de la paix,la promotion du commerce intra-régional, l’organisation de foires sous-régionales et la libre circulation des personnes et des biens.
LA CEDEAO, dont le secrétariat exécutif est dirigé par un Ghanéen, Mohamed Ibn Chambas, s’était déjà sentie bafouée en début de semaine lorsque Pascal Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (parti du président Laurent Gbabgo) a menacé les ressortissants ouest africains en Côte d’Ivoire de représailles. Il avait notamment averti les chefs d’Etats de la sous-région contre toute tentative de dépouiller le président Gbagbo de ses prérogatives présidentielles en vue de dénouer la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis décembre 2002.
Pour une des rares fois, la CEDEAO avait laissé de côté la langue de bois pour condamner sèchement et très clairement les propos de M. Nguessan tout en le mettant devant ses responsabilités.
Il y a quelques semaines, José Maria Neves, premier ministre du Cap Vert, petit archipel au large des côtes sénégalaises, également membre de la CEDEAO, avait annoncé qu’il allait prendre des "mesures restrictives" concernant l’accès sur le territoire capverdien, pour que son pays ne serve plus de "plateforme" aux candidats à l’émigration clandestine vers l’Europe.
La déclaration avait suscité quelques interrogations sur ce que Praia allait alors faire du principe de "libre circulation" des personnes et des biens reconnu par l’organisation communautaire. Le premier ministre s’était contenté de dire que la question était à l’étude.
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