OMC: deux Africains dans la course

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Le Ghana présente la candidature d’un ancien ministre du Commerce, Alan Kwadwo Kyeremanteng, tandis que le Kenya mise sur Amina Mohamed qui occupe actuellement le poste de directrice adjointe du Programme des nations-unies pour l’environnement (Pnue) et ancienne ambassadrice de son pays au niveau de l’OMC.

En principe les déclarations de candidature s’achèvent à la fin de ce mois de décembre 2012. Les deux candidats africains feront  face à cinq autres concurrents, également présentés comme « de haut niveau », et venant d’Indonésie, du Mexique, de la Jordanie, du  Costa Rica et de la Nouvelle-Zélande.

 D’après certains observateurs, la compétition s’annonce très ouverte et tout porte à croire qu’il n’y aura pas de candidature européenne cette année.

« Une réunion formelle du Conseil général aura lieu le 29 janvier 2013, au cours de laquelle les candidats se présenteront aux Membres de l’organisation », précise le centre d’actualités des nations-unies.

« Quel que soit le vainqueur, il aura comme défi de gérer une organisation plombée depuis des années par des négociations commerciales et dotée de peu de pouvoir », prévient une dépêche de l’agence de presse Reuters.

L’OMC, chargée de superviser et de contrôler la libéralisation du commerce pour les pays membres est taxée d’être à la solde des pays riches du nord dont elle protège les intérêts.

Le successeur de Pascal Lamy (qui vient de boucler  deux mandats de quatre ans) sera connu en mai 2013 après la décision du Conseil général de l’OMC qui doit désigner le nouveau directeur par consensus.

Depuis sa création en 1995, l’OMC n’a eu qu’un seul directeur issu des pays en développement en l’occurrence le Thaïlandais, Supachai Panitchpakdi, le prédécesseur de Pascal Lamy.

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