ONU : le débat sur la réforme du Conseil de sécurité en février, selon Yayi Boni

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L’annonce a été faite depuis New York par le président béninois Yayi Boni, dans un entretien diffusé sur les ondes de Radio France Internationale (RFI).
Le chef d’Etat béninois qui participe à l’assemblée générale de l’ONU a fustigé les déséquilibres dans la « gouvernance mondiale » actuelle, et affirmé que lors de ces éventuels débats sur la réforme de l’ONU, l’Afrique devrait réclamer deux sièges de « membres permanents » au Conseil de sécurité.
Outre l’Afrique, le Japon et des pays latino-américain dont notamment le Brésil réclament aussi une réforme du Conseil de sécurité.
Pour le président Boni, l’exclusion actuelle de l’Afrique des grandes décisions du monde de manière générale et la pauvreté qui y sévit ne peuvent être que source de tension et risque de servir de « terreau » au terrorisme.
Mis en place au lendemain de la guerre mondiale par les nations victorieuses de ce conflit, le Conseil de sécurité compte 5 membres permanents (France, Grande Bretagne, Chine, Russie, Etats-Unis). L’Afrique n’y est pas représentée parce qu’à l’époque le continent était encore sous domination coloniale.
Par ailleurs Yayi Boni a aussi vigoureusement dénoncé la Cour pénale Internationale (CPI) dont le procureur réclame un mandat d’arrêt international contre le chef d’Etat soudanais Omar El Bashir.
Le président Boni a rappelé à ce titre que, sur cette question, son pays s’aligne sur les décisions de l’Union Africaine, qui elle même avait dénoncé le « deux poids deux mesures » de la justice internationale qui semble s’acharner sur les leaders africains.

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