La réforme du Conseil de sécurité de l’Onu, revendiquée par plusieurs pays et annoncée depuis 2005 peine à se concrétiser et aucune échéance n’a encore été fixée. En Afrique, outre le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Egypte sont considérés comme des candidats sérieux à un siège permanent. D’autres pays de moindre envergure avaient également à un certain moment manifesté leur intérêt.
L’élargissement du conseil de sécurité est une des recommandations du rapport intitulé « Dans une plus grande liberté », publié en 2005 par l’ancien Secrétaire général de l’Onu Kofi Annan qui considérait la réforme comme « nécessaire » pour faire face aux « réalités géopolitiques d’aujourd’hui ». Au sein de l’Onu, le débat semble oublié depuis.
Pourtant, en 2005, une résolution avait été adoptée en 2005 proposant la « cooptation » de six nouveaux membres permanents dont « deux venant des Etats africains, deux venant des Etats asiatiques, un venant d’Amérique latine et des Caraïbes, un venant du groupe des Etats de l’Europe occidentale et autres Etats ».