Par Ouestafnews
Que ce soit les pays à majorité musulmane comme le Mali, Djibouti, le Soudan, ou les nations où l’islam est une religion minoritaire comme le Gabon ou le Bénin ou encore les pays dont les dirigeants sont de confession autre que musulmane, à l’image de la Guinée Bissau ou du Burkina Faso, tous se sont fait représenter au plus haut niveau par leurs chefs d’Etats à al rencontre de Dakar..
«C’est un sommet de l’Union africaine-bis », a ironisé un jeune journaliste au vu de la présence africaine, comparée à celle minimale des souverains arabes.
Pourtant, le chef d’Etat sénégalais comptait beaucoup sur cette présence des riches émirs du golfe et des chefs d’Etats arabes, mais la plupart de ceux-ci lui ont fait faux bond, l’absence la plus remarquable étant celle du roi Abdallah d’Arabie Saoudite qui s’est fait représenté par …son ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud-Al-Fayçal.
Selon certains analystes approchés par Ouestafnews , l’accent donné au « nouveau partenariat économique » au sein de la Oummah (communauté islamique) et la volonté affichée par le Sénégal d’user de l’opportunité de ce sommet pour booster les relations d’affaires entre pays riches (en général les pays arabes du golfe) et pays moins favorisés de l’OCI (en majorité Africains), n’est pas étrangère à l’engouement des chefs d’Etats africains à ce sommet.
Pour le Sénégal, le nouveau partenariat économique dont il est question dans la coopération intra-islamique doit être caractérisé par le transfert vers l’Afrique des importantes réserves financières de pays riches de la Oummah.
« Le sommet de Putraya (en octobre nen Malaisie) a marqué un tournant pour les membres asiatiques (de l’OCI), de même le sommet de Dakar doit marquer un tournant pour les membres africains », affirmait le ministre sénégalais des affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio face à la presse à l’issue de la réunion ministérielle préparatoire au sommet.
Ce tournant voulu par le Sénégal et que l’OCI aide au développement de l’Afrique par d’importants investissements, attendus en grande partie des Etats arabes.
« Le paradoxe de notre temps, est que le monde musulman est riche et indigent.. . » a renchéri le président sénégalais à l’ouverture du sommet des chefs d’Etats « estimant que la solidarité islamique ne doit pas seulement se décliner en terme d’assistance.»
Le chef d’Etat sénégalais a insisté sur la nécessité d’attirer de gros investissements tirés des importantes ressources financières des pays musulmans riches.
A la cérémonie de clôture, le président Wade est encore revenu sur cette nécessité de voir les fonds arabes servir aux investissements à l’Afrique, soit par une taxe sur le prix du pétrole ou encore par le retour des « intérêts » sur les fonds placés par les pays riches du golfe dans les Etats occidentaux.
Mais la réponse mitigée à l’appel lancé depuis par l’OCI pour l’établissement d’un « Fonds spécial pour l’Afrique » prouve le peu d’enthousiasme que les pays arabes portent à l’idée de diriger plus de financements vers le continent africain.
Ce Fonds, qui table sur 10 millions de dollars US, n’a réuni jusque-là à lever que 2,6 milliards de dollars.
«C’est un sommet de l’Union africaine-bis », a ironisé un jeune journaliste au vu de la présence africaine, comparée à celle minimale des souverains arabes.
Pourtant, le chef d’Etat sénégalais comptait beaucoup sur cette présence des riches émirs du golfe et des chefs d’Etats arabes, mais la plupart de ceux-ci lui ont fait faux bond, l’absence la plus remarquable étant celle du roi Abdallah d’Arabie Saoudite qui s’est fait représenté par …son ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud-Al-Fayçal.
Selon certains analystes approchés par Ouestafnews , l’accent donné au « nouveau partenariat économique » au sein de la Oummah (communauté islamique) et la volonté affichée par le Sénégal d’user de l’opportunité de ce sommet pour booster les relations d’affaires entre pays riches (en général les pays arabes du golfe) et pays moins favorisés de l’OCI (en majorité Africains), n’est pas étrangère à l’engouement des chefs d’Etats africains à ce sommet.
Pour le Sénégal, le nouveau partenariat économique dont il est question dans la coopération intra-islamique doit être caractérisé par le transfert vers l’Afrique des importantes réserves financières de pays riches de la Oummah.
« Le sommet de Putraya (en octobre nen Malaisie) a marqué un tournant pour les membres asiatiques (de l’OCI), de même le sommet de Dakar doit marquer un tournant pour les membres africains », affirmait le ministre sénégalais des affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio face à la presse à l’issue de la réunion ministérielle préparatoire au sommet.
Ce tournant voulu par le Sénégal et que l’OCI aide au développement de l’Afrique par d’importants investissements, attendus en grande partie des Etats arabes.
« Le paradoxe de notre temps, est que le monde musulman est riche et indigent.. . » a renchéri le président sénégalais à l’ouverture du sommet des chefs d’Etats « estimant que la solidarité islamique ne doit pas seulement se décliner en terme d’assistance.»
Le chef d’Etat sénégalais a insisté sur la nécessité d’attirer de gros investissements tirés des importantes ressources financières des pays musulmans riches.
A la cérémonie de clôture, le président Wade est encore revenu sur cette nécessité de voir les fonds arabes servir aux investissements à l’Afrique, soit par une taxe sur le prix du pétrole ou encore par le retour des « intérêts » sur les fonds placés par les pays riches du golfe dans les Etats occidentaux.
Mais la réponse mitigée à l’appel lancé depuis par l’OCI pour l’établissement d’un « Fonds spécial pour l’Afrique » prouve le peu d’enthousiasme que les pays arabes portent à l’idée de diriger plus de financements vers le continent africain.
Ce Fonds, qui table sur 10 millions de dollars US, n’a réuni jusque-là à lever que 2,6 milliards de dollars.
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