« La Commission a recensé des lacunes concrètes, telles qu’un manque de mesures destinées à pallier les insuffisances constatées en matière de suivi, de contrôle et de surveillance des activités de pêche, et propose des mesures correctives pour y remédier » indique l’Union européenne, dans un communiqué publié sur son site internet.
Par cette notification adressée au Ghana, l’UE a aussi menacé de cesser ses importations en provenance de la Guinée, qui avaient été avertis en 2012.
« L’Afrique de l’Ouest a été identifiée comme une source importante de produits de la pêche illicite et mon intention est d’adopter désormais la même approche en profondeur dans le Pacifique», a déclaré Maria Damanaki, commissaire chargée des affaires maritimes et de la pêche au niveau de l’UE.
Il est reproché au Ghana de tirer une partie de sa production hors de ses eaux territoriales, en plus des méthodes non conventionnelles utilisées par des pécheurs comme l’usage de la dynamite. Cette production illicite intègre, selon l’UE, la chaine des exportations.
Réagissant à cet avertissement des autorités européennes, Nayon Bilijo, le ministre ghanéen de la Pêche, a souligné la nécessité d’une collaboration avec les pays voisins pour l’octroi mutuel de licences de pêche.
« Nous devons arriver à faire en sorte qu’un bateau ghanéen puisse acquérir une licence de pêche dans les cotes ivoiriennes ou libériennes et vice versa » a-t-il indiqué, cité par l’hebdomadaire ghanéen, Business News of Friday.
Pourtant avant cet avertissement de l’UE avait indiqué aux autorités ghanéennes que des entreprises locales n’avaient plus accès au marché européen. C’est le cas de Myrock Food Processing Company, spécialisée dans l’exportation du thon en conserve.
Privée de marché européen, cette entreprise a révélé à la presse, une perte de 5 millions de dollars qui l’a mise dans l’obligation de licencier des centaines d’employés.
Le Ghana fait partie des principaux exportateurs de thon en Europe. Entre 2011 et 2012, le chiffre d’affaire de ce secteur est passé de 220 à 147 millions de dollars, selon des statistiques officielles.
Globalement, l’économie ghanéenne compte beaucoup sur le marché européen comme en témoignent les Accords de partenariat économique intérimaire (APEI) que le Ghana, tout comme la Côte d’Ivoire, a signé en 2007, contre la dynamique de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (Cedeao, 15 pays) qui souhaite un accord régional avec l’UE.
Par cette notification adressée au Ghana, l’UE a aussi menacé de cesser ses importations en provenance de la Guinée, qui avaient été avertis en 2012.
« L’Afrique de l’Ouest a été identifiée comme une source importante de produits de la pêche illicite et mon intention est d’adopter désormais la même approche en profondeur dans le Pacifique», a déclaré Maria Damanaki, commissaire chargée des affaires maritimes et de la pêche au niveau de l’UE.
Il est reproché au Ghana de tirer une partie de sa production hors de ses eaux territoriales, en plus des méthodes non conventionnelles utilisées par des pécheurs comme l’usage de la dynamite. Cette production illicite intègre, selon l’UE, la chaine des exportations.
Réagissant à cet avertissement des autorités européennes, Nayon Bilijo, le ministre ghanéen de la Pêche, a souligné la nécessité d’une collaboration avec les pays voisins pour l’octroi mutuel de licences de pêche.
« Nous devons arriver à faire en sorte qu’un bateau ghanéen puisse acquérir une licence de pêche dans les cotes ivoiriennes ou libériennes et vice versa » a-t-il indiqué, cité par l’hebdomadaire ghanéen, Business News of Friday.
Pourtant avant cet avertissement de l’UE avait indiqué aux autorités ghanéennes que des entreprises locales n’avaient plus accès au marché européen. C’est le cas de Myrock Food Processing Company, spécialisée dans l’exportation du thon en conserve.
Privée de marché européen, cette entreprise a révélé à la presse, une perte de 5 millions de dollars qui l’a mise dans l’obligation de licencier des centaines d’employés.
Le Ghana fait partie des principaux exportateurs de thon en Europe. Entre 2011 et 2012, le chiffre d’affaire de ce secteur est passé de 220 à 147 millions de dollars, selon des statistiques officielles.
Globalement, l’économie ghanéenne compte beaucoup sur le marché européen comme en témoignent les Accords de partenariat économique intérimaire (APEI) que le Ghana, tout comme la Côte d’Ivoire, a signé en 2007, contre la dynamique de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (Cedeao, 15 pays) qui souhaite un accord régional avec l’UE.
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