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Pétrole ivoirien : la fin des Angolais ?

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Le président ivoirien « reproche notamment à la Sonangol, qui possède 22 % de la SIR, de n’avoir jamais raffiné une partie des besoins de l’Angola en Côte d’Ivoire comme il était prévu lors de la signature du contrat en mars 2008 », Africa Energy Intelligence sur son site web consulté par Ouestafenws. Selon la même source, le président Ouattara a chargé le ministre de l’énergie Adama Toungara et le patron de la SIR, Jöel Dervain de trouver des « repreneurs ».

Selon Africa Energy Intelligence, les Angolais devaient en théorie amener du brut angolais pour le raffiner à Abidjan, puis le ramener sur place. L’Angola deuxième exportateur de brut du continent consomme près de 75.000 b/j, mais seulement la moitié de cette quantité, soit un peu plus de 30.000 b/j est raffinée sur place. Il aurait donc été logique que la SIR, qui a des capacités de raffinage excédentaires par rapport à la consommation ivoirienne, approvisionne le marché angolais.

Cependant, écrit le « l’empressement présidentiel à vendre ces 22 % appartenant à Sonangol est également dicté par le soutien affiché de l’Angola au pouvoir de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo », explique Africa Energy intelligence qui rappelle que « José Eduardo dos Santos(au pouvoir depuis 1979) avait des relations privilégiées avec ce dernier et aurait même aidé à payer les salaires des fonctionnaires pendant les mois de crise, à partir de décembre 2010 ». précise la même source.

Pendant la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, l’Angola et la Gambie ont été les rares pays ayant ouvertement soutenu l’ex-président Laurent Gbagbo qui refusait de rendre le pouvoir à l’actuel président Alassane Ouattara, alors considéré comme le vainqueur du scrutin de novembre 2010.


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