Selon Africa Energy Intelligence, les Angolais devaient en théorie amener du brut angolais pour le raffiner à Abidjan, puis le ramener sur place. L’Angola deuxième exportateur de brut du continent consomme près de 75.000 b/j, mais seulement la moitié de cette quantité, soit un peu plus de 30.000 b/j est raffinée sur place. Il aurait donc été logique que la SIR, qui a des capacités de raffinage excédentaires par rapport à la consommation ivoirienne, approvisionne le marché angolais.
Cependant, écrit le « l’empressement présidentiel à vendre ces 22 % appartenant à Sonangol est également dicté par le soutien affiché de l’Angola au pouvoir de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo », explique Africa Energy intelligence qui rappelle que « José Eduardo dos Santos(au pouvoir depuis 1979) avait des relations privilégiées avec ce dernier et aurait même aidé à payer les salaires des fonctionnaires pendant les mois de crise, à partir de décembre 2010 ». précise la même source.
Pendant la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, l’Angola et la Gambie ont été les rares pays ayant ouvertement soutenu l’ex-président Laurent Gbagbo qui refusait de rendre le pouvoir à l’actuel président Alassane Ouattara, alors considéré comme le vainqueur du scrutin de novembre 2010.
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