Selon le vice-président il s’agit pour le Ghana d’éviter les à tout prix les « effets pervers » de l’exploitation pétrolière en s’inspirant de « l’expérience réussie » d’un pays comme la Norvège.
Depuis la découverte du brut dans le pays en quantité commerciale, les autorités ont multiplié les rencontres avec des experts ainsi qu’avec la société civile, promettant de trouver les bons mécanismes à mettre en place afin que la manne pétrolière ne se transforme en « malédiction » comme c’est le cas dans beaucoup de pays africains producteurs d’or noir.
Fin mars 2001, une loi sur la répartition des revenus tirés de la commercialisation du pétrole à été votée par l’Assemblée nationale après plusieurs mois de tractations. Cette loi alloue 70% des revenus au budget de l’Etat, 30 % à un « fonds de stabilisation » et 10 % aux « générations futures ».
Depuis le début de la commercialisation à la mi-décembre 2010 le pays a déjà mis sur le marché 1 million de barils. La production actuelle est de 120.000 barils par jour en attendant d’atteindre les 250.000 barils quotidiens prévus en 2013.
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