Festus Mogae, né en 1939, a dirigé le Botswana de 1998 à 2008. il avait succédé a Quett Ketumile Joni Masire et il fut remplacé par Ian Khama à la tête de l’Etat.
Le lauréat, qui après les dix premières années recevra « à vie » une dotation de 200.000 dollars (plus de 98, millions FCFA) par an, a été proclamé ce 20 octobre à Londres.
Le prix, considéré comme le plus « largement doté du monde » versera en outre « pendant dix ans 200.000 dollars supplémentaires tous les ans à des activités d’intérêt public et à des bonnes causes chères au cœur du lauréat ».
Le vainqueur de l’édition 2008 a été proclamé lors d’une cérémonie dans la capitale britannique en présence de diplomates et de membres de la société civile africaine, selon un communiqué de la Fondation transmis à Ouestafnews.
« Le remarquable leadership du président Mogae a permis de garantir au peuple botswanais la poursuite de la stabilité et de la prospérité », a déclaré Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et président du Comité d’attribution du prix.
Le Prix Ibrahim a été institué par la Fondation Mo Ibrahim, du nom de son initiateur. La Fondation a été lancée en octobre 2006 pour encourager le leadership africain et la bonne gouvernance sur le continent.
Pour prétendre à ce prix, l’ex-chef d’Etat doit avoir été élu démocratiquement, avoir exercé son mandat pendant la durée prévue par la constitution de son pays et avoir quitté ses fonctions de chef d’Etat dans les trois ans précédant l’attribution du prix.
C’est la deuxième fois qu’un président d’Afrique australe remporte cette prestigieuse distinction. L’édition 2007 avait été remportée par l’ex- président mozambicain Joaquim Chissano.
M. Festus Mogae recevra son prix lors d’une cérémonie prévue le 15 novembre en Alexandrie, en Egypte.
Outre Kofi Annan, le Comité d’attribution du prix comprend diverses autres personnalités très en vue sur la scène internationale, dont Marti Ahtissari ancien président de Finlande et Mohamed Baradei Directeur général de l’agence internationale de l’Energie atomique, tous deux des lauréats prix Nobel de la paix.
Graça Machel, veuve de l’ex-président Mozambicain Samora Machel et actuelle épouse de l’ex-chef d’Etat sud africain Nelson Mandela figure également dans ce comité dans lequel on trouve une ancienne ministre guinéenne de l’éducation aujourd’hui fonctionnaire de l’Unesco, Mme Aicha Bah Diallo.
Mo Ibrahim, homme d’affaires d’origine soudanaise ayant fait une première partie de ses études supérieures en Egypte, aujourd’hui établi en Angleterre, s’est enrichi en tant qu’entrepreneur dans le domaine des télécommunications.
Il est le fondateur de la compagnie de téléphone mobile Celtel international dont il a ensuite cédé le contrôle en 2005 à une firme koweitienne, empochant du coup un pactole de plus de 1.500 milliards FCFA.
Le lauréat, qui après les dix premières années recevra « à vie » une dotation de 200.000 dollars (plus de 98, millions FCFA) par an, a été proclamé ce 20 octobre à Londres.
Le prix, considéré comme le plus « largement doté du monde » versera en outre « pendant dix ans 200.000 dollars supplémentaires tous les ans à des activités d’intérêt public et à des bonnes causes chères au cœur du lauréat ».
Le vainqueur de l’édition 2008 a été proclamé lors d’une cérémonie dans la capitale britannique en présence de diplomates et de membres de la société civile africaine, selon un communiqué de la Fondation transmis à Ouestafnews.
« Le remarquable leadership du président Mogae a permis de garantir au peuple botswanais la poursuite de la stabilité et de la prospérité », a déclaré Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et président du Comité d’attribution du prix.
Le Prix Ibrahim a été institué par la Fondation Mo Ibrahim, du nom de son initiateur. La Fondation a été lancée en octobre 2006 pour encourager le leadership africain et la bonne gouvernance sur le continent.
Pour prétendre à ce prix, l’ex-chef d’Etat doit avoir été élu démocratiquement, avoir exercé son mandat pendant la durée prévue par la constitution de son pays et avoir quitté ses fonctions de chef d’Etat dans les trois ans précédant l’attribution du prix.
C’est la deuxième fois qu’un président d’Afrique australe remporte cette prestigieuse distinction. L’édition 2007 avait été remportée par l’ex- président mozambicain Joaquim Chissano.
M. Festus Mogae recevra son prix lors d’une cérémonie prévue le 15 novembre en Alexandrie, en Egypte.
Outre Kofi Annan, le Comité d’attribution du prix comprend diverses autres personnalités très en vue sur la scène internationale, dont Marti Ahtissari ancien président de Finlande et Mohamed Baradei Directeur général de l’agence internationale de l’Energie atomique, tous deux des lauréats prix Nobel de la paix.
Graça Machel, veuve de l’ex-président Mozambicain Samora Machel et actuelle épouse de l’ex-chef d’Etat sud africain Nelson Mandela figure également dans ce comité dans lequel on trouve une ancienne ministre guinéenne de l’éducation aujourd’hui fonctionnaire de l’Unesco, Mme Aicha Bah Diallo.
Mo Ibrahim, homme d’affaires d’origine soudanaise ayant fait une première partie de ses études supérieures en Egypte, aujourd’hui établi en Angleterre, s’est enrichi en tant qu’entrepreneur dans le domaine des télécommunications.
Il est le fondateur de la compagnie de téléphone mobile Celtel international dont il a ensuite cédé le contrôle en 2005 à une firme koweitienne, empochant du coup un pactole de plus de 1.500 milliards FCFA.
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