Cette formidable percée suscite à la fois de gros espoirs et de vives inquiétudes en Afrique, et plus particulièrement dans les pays d’Afrique de l’ouest où le tissu industriel reste faible.
Les chiffres du même volume commercial n’était en 2000 "que de 10 milliards de dollars", selon un message de la République populaire de Chine diffusé dans la presse sénégalaise à l’occasion de sa fête nationale.
Cinq ans auparavant (en 2000), selon la même source, ce volume avait "franchi pour la première fois le cap des 10 milliards de dollars", soit un bond qui frôle les 400%, alors qu’il y a moins de trois décennies (en 1979), ce chiffre n’atteignait même pas le milliard de dollars.
Cette forte présence chinoise en Afrique suscite des espoirs du côté de quelques gouvernants et de quelques consommateurs mais aussi de vives inquiétudes du côté des opérateurs économiques. Certains parmi ces derniers ne manquent pas souvent d’exprimer leur "crainte" face à l’invasion des marchés par les produits chinois.
Si pour les pasy pétroliers ou ceux à fort potentiel minier, il existe de réelles opportunités d’échanges mutuellement bénéfiques, dans les pays où la manne pétrolière est inexistante et le secteur minier faible, la présence chinoise se manifeste uniquement par une inondation des marchés par des produits manufacturés chinois écoulés à bas pris.
"Les exportations africaines vers l’Asie ne représentent en effet que 1,6 % de ce que les pays asiatiques (y compris la Chine) achètent au reste du monde, et les achats de la Chine et de l’Inde en Afrique ne constituent que 13 % des exportations globales de ce continent", écrivait récemment le journal malien L’Iindépendant (privé) citant des chiffres de la Banque mondiale.
Au Ghana, l’industrie textile en déclin en fait porter la responsabilité à l’invasion massive de leur marché par les produits chinois, vendu trois fois moins cher.
"Le phénomène a commencé en 2004" et s’était amplifié en 2005, selon Steve Dutton de ATL, une société de textile ghanéenne.
Au même moment, la Chine par la voix de son vice-premier ministre en visite à Accra en juin 2006 promettait un prêt de 66 millions de dollars au Ghana pour divers projets de développement.
De même, contre la signature de quatre contrats dans le secteur pétrolier nigérian, la Chine s’engageait en Avril 2006 à investir environ 4 milliards de dollars pour développer l’industrie des hydrocarbures en l’Afrique de l’ouest, alors que certains industriels et commerçants craignaient pour la survie de leurs affaires.
Au Sénégal, il y a un peu plus d’un an, l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois) avait lancé une vaste campagne contre la présence chinoise sur le sol sénégalais. Toutefois des associations de consommateurs avaient au nom de la libre-entreprise pris la défense des commerçants chinois.
A l’époque le Sénégal entretenait des relations diplomatiques avec la république de Chine(Taiwan). Depuis le Sénégal a renoué avec la Chine continentale et les diplomates de Pékin ont repris le siège des Taiwanais dans les banquets diplomatiques dakarois. Ce qui risque de rendre le combat de l’Unacois encore plus ardu.
Les chiffres du même volume commercial n’était en 2000 "que de 10 milliards de dollars", selon un message de la République populaire de Chine diffusé dans la presse sénégalaise à l’occasion de sa fête nationale.
Cinq ans auparavant (en 2000), selon la même source, ce volume avait "franchi pour la première fois le cap des 10 milliards de dollars", soit un bond qui frôle les 400%, alors qu’il y a moins de trois décennies (en 1979), ce chiffre n’atteignait même pas le milliard de dollars.
Cette forte présence chinoise en Afrique suscite des espoirs du côté de quelques gouvernants et de quelques consommateurs mais aussi de vives inquiétudes du côté des opérateurs économiques. Certains parmi ces derniers ne manquent pas souvent d’exprimer leur "crainte" face à l’invasion des marchés par les produits chinois.
Si pour les pasy pétroliers ou ceux à fort potentiel minier, il existe de réelles opportunités d’échanges mutuellement bénéfiques, dans les pays où la manne pétrolière est inexistante et le secteur minier faible, la présence chinoise se manifeste uniquement par une inondation des marchés par des produits manufacturés chinois écoulés à bas pris.
"Les exportations africaines vers l’Asie ne représentent en effet que 1,6 % de ce que les pays asiatiques (y compris la Chine) achètent au reste du monde, et les achats de la Chine et de l’Inde en Afrique ne constituent que 13 % des exportations globales de ce continent", écrivait récemment le journal malien L’Iindépendant (privé) citant des chiffres de la Banque mondiale.
Au Ghana, l’industrie textile en déclin en fait porter la responsabilité à l’invasion massive de leur marché par les produits chinois, vendu trois fois moins cher.
"Le phénomène a commencé en 2004" et s’était amplifié en 2005, selon Steve Dutton de ATL, une société de textile ghanéenne.
Au même moment, la Chine par la voix de son vice-premier ministre en visite à Accra en juin 2006 promettait un prêt de 66 millions de dollars au Ghana pour divers projets de développement.
De même, contre la signature de quatre contrats dans le secteur pétrolier nigérian, la Chine s’engageait en Avril 2006 à investir environ 4 milliards de dollars pour développer l’industrie des hydrocarbures en l’Afrique de l’ouest, alors que certains industriels et commerçants craignaient pour la survie de leurs affaires.
Au Sénégal, il y a un peu plus d’un an, l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois) avait lancé une vaste campagne contre la présence chinoise sur le sol sénégalais. Toutefois des associations de consommateurs avaient au nom de la libre-entreprise pris la défense des commerçants chinois.
A l’époque le Sénégal entretenait des relations diplomatiques avec la république de Chine(Taiwan). Depuis le Sénégal a renoué avec la Chine continentale et les diplomates de Pékin ont repris le siège des Taiwanais dans les banquets diplomatiques dakarois. Ce qui risque de rendre le combat de l’Unacois encore plus ardu.
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