Last Updated on 29/07/2010 by Ouestafnews
Selon les résultats définitifs de ce scrutin confirmés par la cour suprême et posté sur le site internet de la Commission nationale électorale indépendante, M. Diallo, également un ancien premier ministre, est arrivé en tête de ce scrutin disputé le 27 juin 2010. Il remporte 43,6 % des suffrages et doit affronter l’opposant « historique » Alpha Condé, arrivé deuxième avec 18,2 %.
La « volonté de partager le pouvoir » affichée par l’UFDG a fait pencher la balance (en faveur du candidat Cellou Dalein Diallo), a affirmé Sidya Touré, qui, à l’instar de son nouvel allié a servi, de premier ministre sous le régime du général Lansana Conté.
« Nous avons l’assurance d’obtenir la primature, la présidence du conseil économique et social , la présidence de la cour des comptes… mais également plusieurs ministères clés ».
Dans l’optique du second tour dont la date n’est toujours pas fixée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) , le leader de l’union des forces républicaines (UFR) ne doute pas du respect de la consigne de vote de la part de ses électeurs ‘’sortis en masse pour manifester contre les fraudes du premier tour’’ lui accorde toute leur ‘’confiance’’.
Alors que l’on continue de spéculer sur les « difficultés techniques» qui retardent la tenue du premier
tour, l’Agence de presse américaine, Associated Press (A.P), citant la cour suprême guinéenne a annoncé la date du 1er août pour ce second round.
Il était difficile de faire confirmer cette information de source guinéenne alors que d’autres médias continuent d’affirmer qu’il n ya pas toujours de date pour le second tour.
Les résultats du premier tour disputés le 27 juin 2010 avaient été vivement contestés par la plupart des candidats dont Sidya Touré dont les partisans s’estimant être victimes de « fraude », réclamaient sa présence au second tour et il a fallu l’arbitrage définitif de la cour suprême pour apaiser le climat social dans le pays.
La Guinée connaît une transition difficile depuis l’annonce du décès en décembre 2008 du président
Lansana Conté. Un régime militaire, sous la conduite du capitaine Moussa Dadis Camara, s’était immédiatement emparé du pouvoir suscitant de grands espoirs avant de mener le pays vers une impasse.
Il a fallu une tentative d’assassinat contre le capitane Camara pour l’’écarter du pouvoir et faire venir le général Sékouba Konaté, qui, soutenu par la communauté internationale, a accepté d’organiser un scrutin auquel, ni lui, ni aucun membre de la junte ou du gouvernement de transition, ne participe.
Qualifié par les observateurs, de « premier scrutin libre et transparent » depuis l’indépendance de la Guinée, l’issue de cette présidentielle est très attendue par les Guinéens.
Pays potentiellement le plus riche d’Afrique de l’ouest par ses ressources minières et énergétiques, la Guinée, avec une population de près de 10 millions de personnes, reste un des pays d’Afrique de l’Ouest les plus défavorisés, en raison d’une mauvaise gouvernance endémique.
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