Au total, quatorze candidats étaient en lice pour cette élection très attendue depuis 2005, mais qui a fait l’objet de plusieurs reports en raison de la crise politico-militaire qui déchire le pays depuis septembre 2002.
Les séquelles de cette crise ainsi que l’élection de l’actuel président en 2000, dans des circonstances que Laurent Gbagbo avait lui-même qualifié de « calamiteuses », ont rendu l’attente des résultats de l’actuel scrutin encore plus pesante, selon l’analyse du desk politique d’Ouestafnews.
Pour dissiper cette crainte ainsi que ce qu’il a qualifié de « psychose », le chef d’Etat major de l’armée ivoirienne, le général Philippe Mangou s’est adressé à ses compatriotes dans un message télévisé, appelant les Ivoiriens à « vaquer à leurs occupations » habituelles. Il les a rassurés en rappelant la présence et le travail conjoint que mènent sur l’ensemble du pays, les Forces de défense et de sécurité (forces nationales ivoiriennes), les forces armées des Forces nouvelles ( FAFN, ex-rébellion armée), les forces françaises de la mission « Licorne » et les forces des nations unies.
A sa suite, la télévision a décrit dans un reportage le « calme inhabituel » qui règne à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire et siège des principales institutions du pays.
L’élection du 31 octobre 2010, selon les premiers résultats annoncés, a enregistré un taux de participation qui dépasse les 80 % dans la plupart des localités dont les résultats ont été communiqués par la CEI. Avant le vote et surtout depuis la fin du scrutin, les autorités ivoiriennes ne cessent de rappeler que seule cette institution est « la seule habilitée » à annoncer les résultats.
Suite à une rencontre avec les chefs religieux du pays et avec une délégation d’ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, le premier ministre Guillaume Soro a de son côté « encouragé » la CEI a publier les résultats provisoires dans les meilleurs délais
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