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Progrès en matière de gouvernance en Afrique : à pas de caméléon, selon la CEA

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Selon ce rapport transmis à Ouestafnews, des progrès, même s’ils restent marginaux, sont enregistrés dans plusieurs domaines, sauf dans celui de la lutte contre la corruption.
« L’étude effectuée par les experts pour la deuxième édition fait ressortir un gain marginal de deux points de pourcentage par rapport à l’étude de 2005. (53% contre 51%) », révèle le rapport.
« Des résultats mitigés ont été observés dans les indicateurs de base de la représentation politique et de l’indépendance des organisations de la société civile ainsi que les médias, le premier domaine marquant le pas avec 65% et le second enregistrant un accroissement marginal de 2 points de pourcentage et passant ainsi de 53% à 55% », fait remarquer la même source.
Les droits de l’homme et l’état de droit font l’objet d’un « plus grand respect en Afrique », ajoute le document, en précisant que dans ces deux domaines, il a été noté « des progrès marginaux – 48% en 2005 contre 50% en 2007 pour les droits de l’homme et 49% contre 52% pour l’état de droit ».
Le rapport indique que les autres améliorations sont « l’efficacité de l’organe législatif, l’efficacité de l’organe exécutif et l’efficacité de l’organe judiciaire qui ont toutes trois gagné 1 point de pourcentage par rapport à l’étude de 2005.
S’agissant de l’économie en général, les rapporteurs soutiennent que l’Afrique a accompli « des progrès notables ».
L’évaluation du groupe d’experts a été positive pour la gestion économique (3 points de pourcentage de mieux), les politiques favorables à l’investissement (6 points de pourcentage de mieux) aussi bien que l’efficacité du régime fiscal (3 points de pourcentage de mieux).
Les experts soutiennent que le taux annuel moyen de croissance du continent, qui s’établit à environ 5 % au cours des dix dernières années, vient corroborer cette perception positive de l’économie.
Ils affirment toutefois que la corruption demeure « un défi redoutable » pour l’Afrique, en indiquant que l’indice de lutte contre la corruption a reculé de 3 points de pourcentage (48% en 2005, 45% en 2007). Selon le rapport, « il faut que les pays africains redoublent d’efforts dans la lutte contre ce fléau ».

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