”Le président condamne fermement le comportement des leaders qui soutiennent le coup d’Etat pour des +intérêts égoïstes+”, a rapporté le quotidien pro-gouvernemental gambien Daily Observer, citant M. Jammeh lui même arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat militaire le 22 juillet 1994.
Selon le journal, le chef de l’Etat gambien s’exprimait après avoir participé à un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) à Abuja.
A ce jour, parmi les chefs d’Etat ouest-africains seul le président sénégalais Abdoulaye Wade, a publiquement exprimé son soutien aux militaires installées au pouvoir en Guinée.
Le président du Nigéria, président en exercice de la CEDEAO, Umaru Musa Yar’Adua, a convoqué le samedi 10 janvier 2008 un sommet extraordinaire de l’organisation sous régionale, consacré à l’examen de la situation en Guinée, suite à la prise du pouvoir par le Conseil national de démocratie et de développement (CNDD) présidé par le capitaine Moussa Dadis Camara.
A l’issue de la rencontre, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ”ont rejeté toute idée d’une transition militaire en Guinée et décidé la suspension de la participation de cet Etat membre aux réunions de toutes les instances de décision de la Communauté”, selon le communiqué rendu public à la fin du sommet.
”La CEDEAO a pris cette décision à l’unanimité. La junte doit retourner le pouvoir aux civils le plus rapidement possible”, a affirmé le président Jammeh selon qui, ”même s’il peut y avoir une division parmi les chefs d’Etat, nous avions le quorum pour condamner le coup d’Etat et c’est ce qui est important”, a fait savoir le président gambien, en rappelant que cette condamnation du putsch repose sur une ”base légale”.
Avant la CEDEAO, la commission de l’Union africaine avait pris une décision similaire à l’encontre des nouvelles autorités de Conakry. Ces deux organisations, comme l’ensemble de la communauté internationale, exigent un retour rapide à « l’ordre constitutionnel » alors que le CNDD dirigé par le capitaine Moussa Dadis Camara, avait auparavant annoncé une transition de deux ans.
Le ministre français chargé de Coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet, avait à l’issue d’une visite à Conakry les 3 et 4 janvier 2009 affirmé que les nouvelles autorités lui ont promis d’écourter la durée de la transition, et de la ramener de 2 à 1 an.
En plus des condamnations, la Guinée doit aussi faire face à la suspension de l’aide américaine, les Etats-Unis disant approuver les positions de l’Union Africaine et de la CEDEAO pour ce qui est de la Guinée.
Malgré ces condamnations, le président sénégalais Abdoulaye Wade, a continué de manifester son soutien à la junte en place à Conakry, où il s’est d’ailleurs rendu pour une visite de quelques heures le 7 janvier.
Avant lui, le colonel Mouammar El Kadhafi de Lybie avait aussi effectué un séjour en Guinée le 3 janvier et avait rencontré le chef de la junte au pouvoir.
Selon le journal, le chef de l’Etat gambien s’exprimait après avoir participé à un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) à Abuja.
A ce jour, parmi les chefs d’Etat ouest-africains seul le président sénégalais Abdoulaye Wade, a publiquement exprimé son soutien aux militaires installées au pouvoir en Guinée.
Le président du Nigéria, président en exercice de la CEDEAO, Umaru Musa Yar’Adua, a convoqué le samedi 10 janvier 2008 un sommet extraordinaire de l’organisation sous régionale, consacré à l’examen de la situation en Guinée, suite à la prise du pouvoir par le Conseil national de démocratie et de développement (CNDD) présidé par le capitaine Moussa Dadis Camara.
A l’issue de la rencontre, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ”ont rejeté toute idée d’une transition militaire en Guinée et décidé la suspension de la participation de cet Etat membre aux réunions de toutes les instances de décision de la Communauté”, selon le communiqué rendu public à la fin du sommet.
”La CEDEAO a pris cette décision à l’unanimité. La junte doit retourner le pouvoir aux civils le plus rapidement possible”, a affirmé le président Jammeh selon qui, ”même s’il peut y avoir une division parmi les chefs d’Etat, nous avions le quorum pour condamner le coup d’Etat et c’est ce qui est important”, a fait savoir le président gambien, en rappelant que cette condamnation du putsch repose sur une ”base légale”.
Avant la CEDEAO, la commission de l’Union africaine avait pris une décision similaire à l’encontre des nouvelles autorités de Conakry. Ces deux organisations, comme l’ensemble de la communauté internationale, exigent un retour rapide à « l’ordre constitutionnel » alors que le CNDD dirigé par le capitaine Moussa Dadis Camara, avait auparavant annoncé une transition de deux ans.
Le ministre français chargé de Coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet, avait à l’issue d’une visite à Conakry les 3 et 4 janvier 2009 affirmé que les nouvelles autorités lui ont promis d’écourter la durée de la transition, et de la ramener de 2 à 1 an.
En plus des condamnations, la Guinée doit aussi faire face à la suspension de l’aide américaine, les Etats-Unis disant approuver les positions de l’Union Africaine et de la CEDEAO pour ce qui est de la Guinée.
Malgré ces condamnations, le président sénégalais Abdoulaye Wade, a continué de manifester son soutien à la junte en place à Conakry, où il s’est d’ailleurs rendu pour une visite de quelques heures le 7 janvier.
Avant lui, le colonel Mouammar El Kadhafi de Lybie avait aussi effectué un séjour en Guinée le 3 janvier et avait rencontré le chef de la junte au pouvoir.
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