La SAR, pivot de l’industrie pétrolière sénégalaise, ne sera pas épargnée par la prédation des ses responsables. Son ancien directeur général, Carmelo Sagna, pour cette raison, a été visé par un mandat de dépôt pour « corruption passive », complicité de faux et usages de faux et escroquerie portant sur les deniers publics. Le ministre de tutelle de l’époque Samuel Sarr a aussi été entendu par la justice dans le cadre de la gestion de la SAR.
« Quoi qu’il en soit » écrivent les rapporteurs, « l’ingérence de la tutelle ministérielle de l’époque dans la gestion de la SAR qui se révèle manifeste comportait d’ailleurs des aspects financiers dus à la prise en charge de la participation à l’étranger de l’ancien ministre de l’énergie aux réunions de la SAR, avec ses fournisseurs et avec ses partenaires financiers ».
Samuel Sarr partage cette responsabilité de la mauvaise gestion de le SAR avec le ministre délégué à l’énergie Ibrahima Sarr, qui a pris son relais en octobre 2010, avec comme patron, Karim Wade.
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