Par Ouestafnews
Guillaume Soro, ex-leader de la rébellion et actuel Premier ministre et le président Laurent Gbagbo avaient le 4 mars 2007, à Ouagadougou signés ces accords, suite à des négociations « directes » sous les auspices du président burkinabé Blaise Compaoré.
« Personnellement je suis satisfait car beaucoup de choses ont été faites», a estimé le 29 février à Korhogo (nord) Soro, qui s’exprimait devant des journalistes.
Soro avait remplacé Charles Konan Banny au poste de premier ministre dans le cadre justement de la mise en œuvre des accords politique de Ouagadougou.
Ce satisfecit du premier ministre est loin d’être partagé dans le camp présidentiel, même si l’on admet là aussi que les accords ont permis de « décrisper » la situation politique dans le pays.
Le principal souci des partisans de Gbagbo : le processus de désarmement prévu dans le cadre de l’accord n’avance pas.
Ainsi Pascal Affi N ‘Guessan, président du Front Populaire Ivoirien (FPI, du président Gbagbo) a encore averti que « sans désarmement, pas d’élection ».
Il s’exprimait dans une interview accordé au quotidien « Notre Voie » le 29 février, à quelques jours de la célébration du premier anniversaire des accords de Ouagadougou.
Les élections – prévues par les nombreux accords signés puis rompus depuis l’éclatement de la crise – sont prévus dans le courant de cette année. Le mois de juin avaient même été évoqué comme date possible pour la tenue du scrutin.
Désormais il semble de plus en plus improbable qu’elles puissent se tenir à cette date.
De leur côté, les principaux partis d’opposition, qui n’étaient pas parties prenantes des accords de Ouagadougou, représentés essentiellement dans le Rassemblement des Houphouétises (du nom du premier président de la Côte d’Ivoire Felix Houphouët Boigny), observent et affichent une certaine modération.
Ces partis, dont certains saluent les progrès accomplis, souhaitent surtout que l’élection se tienne en 2008, comme prévu dans l’accord de mars 2007.
Actuellement exclus du pouvoir exécutif, le Parti démocratique de côte d’Ivoire (PDCI, ex parti au pouvoir) et le Rassemblement des républicains (RDR de l’ex-premier ministre Alassane Ouattara) se situent dans cette catégorie et mènent une intense campagne pour la tenue des élections.
« Le RDR continue de soutenir l’Accord politique de Ouagadougou. Il soutient et accompagne le Premier ministre dans la mise en œuvre de cet Accord afin d’obtenir les élections auxquelles nous tenons. Le RDR fera tout pour que ces élections aient lieu cette année et non en 2009 », affirmait ainsi Amadou Soumahoro, secrétaire national chargé des affaires politiques du RDR lors d’un panel organisé par le quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin le 03 mars, veille de l’anniversaire de la signature dudit accord.
« Personnellement je suis satisfait car beaucoup de choses ont été faites», a estimé le 29 février à Korhogo (nord) Soro, qui s’exprimait devant des journalistes.
Soro avait remplacé Charles Konan Banny au poste de premier ministre dans le cadre justement de la mise en œuvre des accords politique de Ouagadougou.
Ce satisfecit du premier ministre est loin d’être partagé dans le camp présidentiel, même si l’on admet là aussi que les accords ont permis de « décrisper » la situation politique dans le pays.
Le principal souci des partisans de Gbagbo : le processus de désarmement prévu dans le cadre de l’accord n’avance pas.
Ainsi Pascal Affi N ‘Guessan, président du Front Populaire Ivoirien (FPI, du président Gbagbo) a encore averti que « sans désarmement, pas d’élection ».
Il s’exprimait dans une interview accordé au quotidien « Notre Voie » le 29 février, à quelques jours de la célébration du premier anniversaire des accords de Ouagadougou.
Les élections – prévues par les nombreux accords signés puis rompus depuis l’éclatement de la crise – sont prévus dans le courant de cette année. Le mois de juin avaient même été évoqué comme date possible pour la tenue du scrutin.
Désormais il semble de plus en plus improbable qu’elles puissent se tenir à cette date.
De leur côté, les principaux partis d’opposition, qui n’étaient pas parties prenantes des accords de Ouagadougou, représentés essentiellement dans le Rassemblement des Houphouétises (du nom du premier président de la Côte d’Ivoire Felix Houphouët Boigny), observent et affichent une certaine modération.
Ces partis, dont certains saluent les progrès accomplis, souhaitent surtout que l’élection se tienne en 2008, comme prévu dans l’accord de mars 2007.
Actuellement exclus du pouvoir exécutif, le Parti démocratique de côte d’Ivoire (PDCI, ex parti au pouvoir) et le Rassemblement des républicains (RDR de l’ex-premier ministre Alassane Ouattara) se situent dans cette catégorie et mènent une intense campagne pour la tenue des élections.
« Le RDR continue de soutenir l’Accord politique de Ouagadougou. Il soutient et accompagne le Premier ministre dans la mise en œuvre de cet Accord afin d’obtenir les élections auxquelles nous tenons. Le RDR fera tout pour que ces élections aient lieu cette année et non en 2009 », affirmait ainsi Amadou Soumahoro, secrétaire national chargé des affaires politiques du RDR lors d’un panel organisé par le quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin le 03 mars, veille de l’anniversaire de la signature dudit accord.
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