Profitant de la démission forcée le 17 mars de son prédécesseur, Marc Ravalomanana, le jeune maire d’Antanarivo Andryj Rajoelina, s’est emparé du pouvoir et s’est fait vite fait investir « chef de l’Etat » de la grande île.
L’UA « condamne fermement ce changement anticonstitutionnel de Gouvernement, qui marque, à nouveau, un grave recul dans les processus de démocratisation en cours sur le continent », affirme l’organisation continentale dans un communiqué parvenu à Ouestafnews.
L’Afrique de l’Ouest reste la région la plus concernée par la recrudescence de ces changements « anticonstitutionnels » de gouvernement que déplore l’UA, constate le desk politique d’Ouestafnews.
L’accession au pouvoir d’Andrjy Rajoelina, intervient en effet après les changements de régime en Mauritanie en août 2008, suite à un coup d’Etat militaire, puis en Guinée Conakry où l’armée a profité du décès en décembre 2008 du président Lansana Conté pour s’installer aux commandes.
En Guinée Bissau également, l’on a enregistré l’assassinat brutal début mars 2009 du président « démocratiquement élu », Joao Bernardo Vieira tué début mars par des soldats, même si l’intérim a finalement été confié au président de l’assemblée nationale conformément à la constitution.
Une telle situation, « renforce l’inquiétude suscitée par la recrudescence du fléau des coups d’Etat en Afrique », affirme l’UA dans son communiqué daté du 20 mars.
Lors du dernier sommet de l’Union, tenue à Addis-Abeba du 1er au 4 févier 2009, les chefs d’Etat avaient déjà exprimé la même inquiétude, rappelle l’organisation continentale.
Au niveau de certains Etats, la situation crée également une psychose comme en côte d’Ivoire où une crise déclenchée depuis septembre 2002 peine à être résolue.
Un opposant, Innocent Anaky Kobenan du Mouvement des forces d’Avenir (MFA), y a ainsi a été arrêté après avoir appelé les ivoiriens à s’inspirer de l’exemple malgache.
Justifiant l’interpellation de l’opposant, le journal ivoirien Le Temps, proche du parti au pouvoir, l’accuse d’avoir déclaré avant son arrestation que "ce qui vient de se passer à Madagascar est édifiant (…) Cela doit donc vous servir d`exemple pour balayer Gbagbo du pouvoir pour mettre en place une vraie transition."
Face à cette inquiétude grandissante des gouvernants, le président de la commission de l’UA, le Gabonais Jean Ping, a été chargé de « présenter à la prochaine session ordinaire de la Conférence (des chef d’Etat) des recommandations concrètes en vue de mieux prévenir et sanctionner les changements anticonstitutionnels de Gouvernement », selon l’UA.
L’UA « condamne fermement ce changement anticonstitutionnel de Gouvernement, qui marque, à nouveau, un grave recul dans les processus de démocratisation en cours sur le continent », affirme l’organisation continentale dans un communiqué parvenu à Ouestafnews.
L’Afrique de l’Ouest reste la région la plus concernée par la recrudescence de ces changements « anticonstitutionnels » de gouvernement que déplore l’UA, constate le desk politique d’Ouestafnews.
L’accession au pouvoir d’Andrjy Rajoelina, intervient en effet après les changements de régime en Mauritanie en août 2008, suite à un coup d’Etat militaire, puis en Guinée Conakry où l’armée a profité du décès en décembre 2008 du président Lansana Conté pour s’installer aux commandes.
En Guinée Bissau également, l’on a enregistré l’assassinat brutal début mars 2009 du président « démocratiquement élu », Joao Bernardo Vieira tué début mars par des soldats, même si l’intérim a finalement été confié au président de l’assemblée nationale conformément à la constitution.
Une telle situation, « renforce l’inquiétude suscitée par la recrudescence du fléau des coups d’Etat en Afrique », affirme l’UA dans son communiqué daté du 20 mars.
Lors du dernier sommet de l’Union, tenue à Addis-Abeba du 1er au 4 févier 2009, les chefs d’Etat avaient déjà exprimé la même inquiétude, rappelle l’organisation continentale.
Au niveau de certains Etats, la situation crée également une psychose comme en côte d’Ivoire où une crise déclenchée depuis septembre 2002 peine à être résolue.
Un opposant, Innocent Anaky Kobenan du Mouvement des forces d’Avenir (MFA), y a ainsi a été arrêté après avoir appelé les ivoiriens à s’inspirer de l’exemple malgache.
Justifiant l’interpellation de l’opposant, le journal ivoirien Le Temps, proche du parti au pouvoir, l’accuse d’avoir déclaré avant son arrestation que "ce qui vient de se passer à Madagascar est édifiant (…) Cela doit donc vous servir d`exemple pour balayer Gbagbo du pouvoir pour mettre en place une vraie transition."
Face à cette inquiétude grandissante des gouvernants, le président de la commission de l’UA, le Gabonais Jean Ping, a été chargé de « présenter à la prochaine session ordinaire de la Conférence (des chef d’Etat) des recommandations concrètes en vue de mieux prévenir et sanctionner les changements anticonstitutionnels de Gouvernement », selon l’UA.
Voulez-vous réagir à cet article ou nous signaler une erreur ? Envoyez-nous un message à info(at)ouestaf.com.