La réforme du système financier international est devenue une grande revendication portée par des pays dits « émergents », soutenus par des pays du Sud, qui dénoncent un système « injuste » et devenu insoutenable.
Lors de ce sommet, le Brésil et la Cedeao ont ainsi « lancé un appel pour une réforme urgente du système financier international afin de le rendre plus équitable, juste et inclusif et pour permettre aux pays en développement d’être représentés dans le processus de décision de ces institutions ».
Ces institutions, qui ne sont pas nommées dans le communiqué, sont essentiellement le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), que certains analystes accusent de défendre les seuls intérêts des grandes puissances occidentales, qui en détiennent les leviers.
En 2009, par exemple le FMI, se faisant l’écho de ces nations occidentales, avait exigé et obtenu de la R.D Congo, « l’annulation » de contrats miniers pour près de trois milliards de dollars conclus entre ce pays d’Afrique centrale et la Chine, puissance émergente dont la présence en Afrique inquiète les pays occidentaux.
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