par : Ouestafnews
.Au Burkina Faso, où le prix de la baguette est passée de 120 FCFA à 125 FCFA depuis le 1er septembre, c’est la Ligue des Consommateurs Burkinabé qui s’insurge contre une mesure qu’elle qualifie de cavalière, selon une déclaration parvenue à Ouestafnews.
Déplorant que cette hausse intervienne dans un contexte peu favorable pour les consommateurs burkinabé en raison de l’approche de la rentrée des classes, la LCB, affirme avoir noté "avec amertume qu’aucun communiqué officiel n’avait été rendu public, ni par le gouvernement, ni par les boulangers pour préparer le consommateur à cette augmentation du prix du pain".
Au Sénégal, après plusieurs semaines de menaces brandies par les uns et de tractations menées par les autres, le boulangers devraient surseoir à leur décision, au moins "jusqu’à la fin du ramadan", mois de jeûne musulman et période par excellence de dépenses parfois exorbitantes à l’heure de "l’iftar", le moment de rupture du jeûne.
La baguette de pain (un kilo environ) coûte déjà dans ce pays 150 FCFA.
Selon le quotidien privé Wal-fadjri, ce "blocage" de la hausse prévue coûtera à l’Etat sénégalais "15 milliards FCFA".
"L’Etat (sénéglais) a décidé d’exonérer les boulangers de la Taxe sur la valeur ajoutée de 18% précédemment appliquée au pain et de suppirmer la taxe à l’importation de blé", écrit le journal.
Cette décision affirme Wal-fadjri, qui cite des sources du ministère sénégalais du Commerce, met en sursis la menace des boulangers, qui ne peuvent augmenter de manière "unilatérale" des prix "homologués après concertation avec les professionnels".
Au Niger, c’est le ministre Abdou Daouda, ministre de la Compétitivité et de la lutte contre la pauvreté, qui a fait une déclaration à la télévision nationale pour dénoncer une hausse jugée "injustifiée".
Dans la capitale nigérienne, les vendeurs de thé, principaux revendeurs de pain, ont déclenché une grève pour protester contre la décision de e porter le prix de la baguette de paix de 175 à 200 FCFA.
Le ministre a promis d’engager des concertations avec tous les acteurs pour trouver des solutions.
A l’origine de ces hausses, qui concernent également d’autres parties du monde, se trouve la flambée des prix du blé, composante essentielle de la fabrication du pain, affirment les boulangers.
Selon une dépêche de l’Agence Télégraphique Suisse datée du 4 septembre, les cours du blé continuaient encore de grimper dans les marchés internationaux.
Ces cours "ont atteint un nouveau sommet historique mardi sur le marché de Chicago. Les prix ont dépassé pour la première fois les 8 dollars le boisseau (environ 27 kg)", écrit l’ATS qui explique qu’au "cours du week-end, l’Inde a acheté 795.000 tonnes de blé, une commande bien plus importante qu’initialement prévu (530 000 tonnes)".
Au moment, l’on fait état de crainte d’une baisse de la production australienne, plus forte que prévue, de 22,5 à 22 millions de tonnes, selon la même source qui craint que les cours mondiaux n’atteignent vite les 9 dollars le boisseau.
Pourtant selon certains experts, la farine de blé n’entre en compte que pour 5% dans la composition des prix du pain.(Ouestafnews)
Déplorant que cette hausse intervienne dans un contexte peu favorable pour les consommateurs burkinabé en raison de l’approche de la rentrée des classes, la LCB, affirme avoir noté "avec amertume qu’aucun communiqué officiel n’avait été rendu public, ni par le gouvernement, ni par les boulangers pour préparer le consommateur à cette augmentation du prix du pain".
Au Sénégal, après plusieurs semaines de menaces brandies par les uns et de tractations menées par les autres, le boulangers devraient surseoir à leur décision, au moins "jusqu’à la fin du ramadan", mois de jeûne musulman et période par excellence de dépenses parfois exorbitantes à l’heure de "l’iftar", le moment de rupture du jeûne.
La baguette de pain (un kilo environ) coûte déjà dans ce pays 150 FCFA.
Selon le quotidien privé Wal-fadjri, ce "blocage" de la hausse prévue coûtera à l’Etat sénégalais "15 milliards FCFA".
"L’Etat (sénéglais) a décidé d’exonérer les boulangers de la Taxe sur la valeur ajoutée de 18% précédemment appliquée au pain et de suppirmer la taxe à l’importation de blé", écrit le journal.
Cette décision affirme Wal-fadjri, qui cite des sources du ministère sénégalais du Commerce, met en sursis la menace des boulangers, qui ne peuvent augmenter de manière "unilatérale" des prix "homologués après concertation avec les professionnels".
Au Niger, c’est le ministre Abdou Daouda, ministre de la Compétitivité et de la lutte contre la pauvreté, qui a fait une déclaration à la télévision nationale pour dénoncer une hausse jugée "injustifiée".
Dans la capitale nigérienne, les vendeurs de thé, principaux revendeurs de pain, ont déclenché une grève pour protester contre la décision de e porter le prix de la baguette de paix de 175 à 200 FCFA.
Le ministre a promis d’engager des concertations avec tous les acteurs pour trouver des solutions.
A l’origine de ces hausses, qui concernent également d’autres parties du monde, se trouve la flambée des prix du blé, composante essentielle de la fabrication du pain, affirment les boulangers.
Selon une dépêche de l’Agence Télégraphique Suisse datée du 4 septembre, les cours du blé continuaient encore de grimper dans les marchés internationaux.
Ces cours "ont atteint un nouveau sommet historique mardi sur le marché de Chicago. Les prix ont dépassé pour la première fois les 8 dollars le boisseau (environ 27 kg)", écrit l’ATS qui explique qu’au "cours du week-end, l’Inde a acheté 795.000 tonnes de blé, une commande bien plus importante qu’initialement prévu (530 000 tonnes)".
Au moment, l’on fait état de crainte d’une baisse de la production australienne, plus forte que prévue, de 22,5 à 22 millions de tonnes, selon la même source qui craint que les cours mondiaux n’atteignent vite les 9 dollars le boisseau.
Pourtant selon certains experts, la farine de blé n’entre en compte que pour 5% dans la composition des prix du pain.(Ouestafnews)
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