Le scandale de corruption du fonctionnaire du FMI avait été révélé par les médias sénégalais avant d’être reconnu par le FMI dès les premiers jours après l’éclatement de l’affaire, et aujourd’hui par le gouvernement du Sénégal.
« Le Président du Sénégal a confirmé au FMI avoir organisé la remise d’un cadeau en argent à M. Segura », affirme un communiqué du département des relations extérieures de l’institution transmis à Ouestafnews tard dans la soirée du 26 octobre 2009.
Avant le FMI, le premier ministre sénégalais Souleymane Ndéné Ndiaye, avait avoué dans un entretien publié le même jour (26 octobre 2009) par le quotidien Kotch (privé) qu’un « cadeau financier » avait été remis à M. Segura à la fin de sa mission.
Selon le FMI le cadeau est composé de deux montants, dont un de 100.000 euros (plus de 65,5 millions FCFA) et un autre de 50.000 dollars (environ 22 millions FCFA), soit un total de plus de 87 millions FCFA.
L’argent, selon le communiqué du FMI, a été rendu au Sénégal par le biais de l’ambassadeur du Sénégal en Espagne.
Dans sa volonté de défendre le chef d’Etat sénégalais, le premier ministre Ndiaye a tenté dans l’entretien accordé au journal Kotch de minimiser la valeur du cadeau remis à l’agent du FMI, dans un pays où le salaire minimum garanti ne dépasse guère 40. 000 FCFA et où le salaire moyen d’un enseignant tourne autour de 150.000 FCFA.
De son côté le FMI, tout en accusant l’Etat sénégalais et son président, ne fournit pas tous les éclairages nécessaires aux questions que se pose l’opinion publique sénégalaise depuis l’éclatement de l’affaire : est-il permis à un agent du FMI de voyager avec de l’argent liquide pour un tel montant sans le déclarer à la douane et surtout l’institution envisage-t-elle des sanctions contre son agent qui a accepté et voyagé avec son « cadeau» ?
Ces deux questions ont été transmises par Ouestafnews au service de communication du FMI.
Les réponses de l’institution sont restées évasives, se contentant pour la première d’affirmer que « le FMI va examiner si ses règles éthiques ont été violées » et d’ajouter qu’en ce qui concerne son agent, le FMI, est en train de voir « si une action disciplinaire est nécessaire ».
« C’est une affaire interne qui sera traitée conformément aux règles et procédures du FMI », a ajouté dans un courrier électronique un responsable de la communication du FMI pour qui la collaboration avec le Sénégal va se poursuivre
« Nous allons continuer à travailler en étroite collaboration avec les autorités sénégalaises pour soutenir leur programme de réformes économiques et de développement », a affirmé le FMI en réponse à une autre question d’Ouestafnews sur l’impact de ce scandale dans les relations avec Dakar.
Ce n’est pas la première fois que le FMI est éclaboussé par des scandales, mais ceux-ci ont rarement aboutit à de véritables sanctions contre son personnel ou ses responsables.
Avant son départ de Dakar, Alex Segura s’était signalé dans la presse comme un chantre de la bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion des deniers publics. Il avait souvent critiqué le gouvernement sénégalais pour ses actes de mauvaise gestion des finances publiques.
Son implication dans un scandale de corruption a remis au goût du jour les questions sur le rôle des institutions financières internationales dans les économies des pays en développement, et surtout ceux des pays africains dont la majorité reste soumise aux diktats du FMI et de la Banque mondiale en matière de politiques économiques et financières.
« Le Président du Sénégal a confirmé au FMI avoir organisé la remise d’un cadeau en argent à M. Segura », affirme un communiqué du département des relations extérieures de l’institution transmis à Ouestafnews tard dans la soirée du 26 octobre 2009.
Avant le FMI, le premier ministre sénégalais Souleymane Ndéné Ndiaye, avait avoué dans un entretien publié le même jour (26 octobre 2009) par le quotidien Kotch (privé) qu’un « cadeau financier » avait été remis à M. Segura à la fin de sa mission.
Selon le FMI le cadeau est composé de deux montants, dont un de 100.000 euros (plus de 65,5 millions FCFA) et un autre de 50.000 dollars (environ 22 millions FCFA), soit un total de plus de 87 millions FCFA.
L’argent, selon le communiqué du FMI, a été rendu au Sénégal par le biais de l’ambassadeur du Sénégal en Espagne.
Dans sa volonté de défendre le chef d’Etat sénégalais, le premier ministre Ndiaye a tenté dans l’entretien accordé au journal Kotch de minimiser la valeur du cadeau remis à l’agent du FMI, dans un pays où le salaire minimum garanti ne dépasse guère 40. 000 FCFA et où le salaire moyen d’un enseignant tourne autour de 150.000 FCFA.
De son côté le FMI, tout en accusant l’Etat sénégalais et son président, ne fournit pas tous les éclairages nécessaires aux questions que se pose l’opinion publique sénégalaise depuis l’éclatement de l’affaire : est-il permis à un agent du FMI de voyager avec de l’argent liquide pour un tel montant sans le déclarer à la douane et surtout l’institution envisage-t-elle des sanctions contre son agent qui a accepté et voyagé avec son « cadeau» ?
Ces deux questions ont été transmises par Ouestafnews au service de communication du FMI.
Les réponses de l’institution sont restées évasives, se contentant pour la première d’affirmer que « le FMI va examiner si ses règles éthiques ont été violées » et d’ajouter qu’en ce qui concerne son agent, le FMI, est en train de voir « si une action disciplinaire est nécessaire ».
« C’est une affaire interne qui sera traitée conformément aux règles et procédures du FMI », a ajouté dans un courrier électronique un responsable de la communication du FMI pour qui la collaboration avec le Sénégal va se poursuivre
« Nous allons continuer à travailler en étroite collaboration avec les autorités sénégalaises pour soutenir leur programme de réformes économiques et de développement », a affirmé le FMI en réponse à une autre question d’Ouestafnews sur l’impact de ce scandale dans les relations avec Dakar.
Ce n’est pas la première fois que le FMI est éclaboussé par des scandales, mais ceux-ci ont rarement aboutit à de véritables sanctions contre son personnel ou ses responsables.
Avant son départ de Dakar, Alex Segura s’était signalé dans la presse comme un chantre de la bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion des deniers publics. Il avait souvent critiqué le gouvernement sénégalais pour ses actes de mauvaise gestion des finances publiques.
Son implication dans un scandale de corruption a remis au goût du jour les questions sur le rôle des institutions financières internationales dans les économies des pays en développement, et surtout ceux des pays africains dont la majorité reste soumise aux diktats du FMI et de la Banque mondiale en matière de politiques économiques et financières.
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