Le Mali « est un et indivisible », affirme la Cedeao dans un communiqué parvenu à Ouestafnews assurant « qu’elle usera de tous les moyens, y compris le recours à la force pour assurer l’intégrité territoriale du Mali ».
Dans sa « déclaration d’indépendance », dont copie est également parvenue à Ouestafnews, le MNLA juge « complète, la libération du territoire de l’Azawad » et souligne que l’indépendance de ce territoire prend effet à partir de ce vendredi 6 avril 2012.
L’Union africaine (UA) a également rejeté l’acte posé par le MNLA.
Cette « prétendue déclaration d’indépendance du Nord-Mali est nulle et non avenue », a affirmé le président de la commission de l’UA Jean Ping, cité par Radio France international (Rfi). M. Ping a appelé la communauté internationale à soutenir la position de l’U.A sur la question.
Depuis la fin mars le Mali est en proie à une crise multiforme, avec d’un côté une rébellion au nord et de l’autre la prise du pouvoir par une junte militaire à Bamako.
Le manque d’efficacité de l’armée nationale face au MNLA puissamment armé, a conduit des soldats a destituer le président Amadou Toumani Touré, déposé par des militaires qui étaient présentés au départ comme des mutins. La situation e chaos créé à Bamako a permis au MNLA de faire des avancées fulgurantes face à un ennemi devenu inexistant.
Dans un manifeste rendu public, un groupe d’intellectuels ouest africains réunis autour d’un Forum pour le Mali (Foram) ont vu derrière les revendications du MNLA la main des puissances occidentales, particulièrement celle de la France.
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